16 novembre 2008

TAIZE - rencontre Européenne à Bruxelles

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On ne naît pas chrétien, on le devient.

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Si les chemins sont variés pour le devenir, celui des enfants est souvent balisé par la catéchèse. S'appuyant sur une expérience de   terrain quel constat pouvons-nous faire ? 

 Aujourd'hui

 Si les familles, premiers éducateurs de leurs enfants sont moins  nombreuses qu'hier à proposer la foi, elles restent majoritairement convaincues que l'enfant a besoin de grandir harmonieusement dans sa tête, dans son corps et dans son cœur. Le catéchisme va permettre ce mûrissement, cette ouverture aux autres, à l'Autre : Dieu.

 Pour d'autres familles, le choix est laissé à l'enfant. Il est libre de se préparer aux sacrements mais se retrouve seul pour assumer ses engagements de chrétien : le voilà dans une impasse car on n'est pas chrétien tout seul.

 D'autres situations existent bien sûr, comme celles des familles séparées, recomposées ou éprouvées. Elles doivent assumer ces   bouleversements qui les touchent et sont parfois loin de reconnaître le Christ comme Celui qui vient nous rejoindre dans l'épaisseur de nos vies humaines.

 Mais l'horizon des enfants ne se limite pas à leurs familles. 

Aujourd'hui plus qu'hier, les enfants évoluent dans un milieu pluri-culturel, pluri-religieux, enrichissant dans sa diversité mais où il n'est pas facile d'être chrétien. L'enfant s'interroge, est interrogé dans sa foi par son entourage. Ces confrontations sont autant de prises de conscience du sens de sa vie.

 Beaucoup de loisirs s'offrent aux enfants. Les emplois du temps s'en trouvent de plus en plus compliqués à gérer. Ils " zappent " d'une activité à l'autre et le caté est considéré comme une activité supplémentaire.

 La réduction du temps de travail donnera-t-elle aux parents plus de disponibilité pour le dialogue et pour l'éducation religieuse ou faut-il craindre une " RTC " (Réduction du Temps pour la Catéchèse), liée aux sollicitations trop nombreuses et aux emplois du temps parfois différemment surchargés ?

 S'agit-il aujourd'hui de cultiver les loisirs, de donner des repères culturels, des valeurs morales ou de transmettre la foi à la suite du Christ ?

 Pour accompagner les enfants à devenir chrétiens, les catéchistes -  par catéchistes j'entends tous ceux qui jouent un rôle dans la transmission catéchétique : prêtres, laïcs, animateurs de terrain comme responsables - ont un rôle important à jouer auprès des familles et même au-delà, en complément de celles-ci.

 La catéchèse est un acte ecclésial où l'ensemble de la communauté chrétienne doit contribuer à sa mise en place, son fonctionnement, son devenir.  Ainsi l'enfant catéchisé, pourra, au sein du peuple de Dieu, trouver et prendre sa place en célébrant avec les autres.  L'enjeu actuel du catéchisme n'est-il pas d'amener les enfants à une réelle expérience de Jésus dans leur vie ?

 Fini le temps où prêtres et religieuses " faisaient " seuls le catéchisme. Aujourd'hui les catéchistes sont des hommes et des femmes qui acceptent de témoigner de leur foi auprès des enfants. Ils sont appelés pour annoncer la Parole de Dieu à la suite des apôtres.  C'est bien le Christ qu'il s'agit d'annoncer et de suivre.  Même s'il n'est pas obligatoire de tout savoir, d'avoir réponse à tout, ils ne peuvent sur leur simple bonne volonté transmettre la foi et parler " de " Dieu si eux-mêmes ne parlent pas " à " Dieu dans la vie de foi qui les anime.

 Les enfants nous questionnent, nous bousculent, nous invitent à  donner comme eux, notre vrai visage de chercheur de Dieu, à la suite du Christ, animés par l'Esprit.  Quelle richesse d'accompagner les enfants mais aussi les adultes sur un chemin de foi !  Ils nous donnent autant qu'ils reçoivent.

 Aujourd'hui la formation des catéchistes est un passage quasi obligé pour permettre un apport biblique, théologique, spirituel, pastoral et s'enrichir ainsi des expériences de foi de chacun en préparant les rencontres avec les enfants.

 Demain

 Forts de ces expériences, il nous faut envisager l'avenir. Nous pouvons avoir confiance, mais il nous faut inventer. En effet, des  innovations pastorales sont à apporter pour rencontrer l'autre dans sa quête parfois balbutiante de Dieu.

 Au niveau du rythme des rencontres, inventons des temps de catéchèse où parents et enfants se retrouvent, pour découvrir le Christ.  Ainsi certains parents pourront, à travers leur enfant, recommencer un chemin de foi, d'autres s'investiront davantage lors de rencontres, non plus d'une heure hebdomadaire, mais pour des temps plus importants mais moins fréquents.

 Soyons audacieux pour mettre en œuvre de nouvelles pratiques. Pensons à déscolariser le catéchisme. Soyons attentifs à individualiser les demandes de sacrements pour ouvrir un véritable chemin de foi pour la vie.

 Ayons confiance en l'Esprit-Saint qui guide et accompagne la vie de tout être, sans oublier d'encourager et de soutenir les familles qui font la démarche aujourd'hui d'inscrire leur enfant au catéchisme.

 Pour que la proposition de foi reste actuelle, n'hésitons pas à nous remettre en question, travaillons la Parole pour qu'elle nous travaille.

 Après-demain

 Sans doute les nouvelles technologies se développeront elles dans la pastorale catéchétique pour servir utilement la transmission de la foi.  Mais l'homme - et " tout homme est une histoire sacrée " -sera toujours le vivant témoin du Christ.

 Je crois à une catéchèse qui rend heureux, et donne sens à la vie. Le catéchiste doit être patient : il sème sans toujours voir les fruits, mais l'Esprit est à l'œuvre.


 Marie-Hélène Jachiet

déléguée diocésaine à la Catéchèse du diocèse de Créteil
1er septembre 2001
Source:  http://www.portstnicolas.org

15 novembre 2008

LA SOUFFRANCE PEUT- ELLE DEVENIR CHEMIN DE CROISSANCE ?

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                                Souffrance, maladie. Des réalités auxquelles tout être humain est confronté tôt ou tard. Des réalités qui sont au cœur de nos vies.  Comment les vivre ?  Pourquoi certaines personnes surmontent-elles l’épreuve en gardant confiance et en vivant sereinement ?  Que manque-t-il à celles qui semblent  se traîner dans l’existence, écrasée par ce qui leur advient ?

                                « Espérer contre toute espérance ».  La formule est belle, biblique.  Mais comment espérer lorsqu’on passe par l’épreuve ?  Notre vie spirituelle ne se joue- t- elle pas au cœur de cette confrontation ?  La maladie et plus généralement la souffrance, ne peuvent-elles pas être une occasion de grandir, comme toute expérience humaine ?

                                A ces questions, les grandes religions et les philosophies ont tenté d’apporter des réponses.  Le christianisme les éclaire en renvoyant au mystère pascal, ce passage de la mort à la vie à travers la crucifixion, la mort et la résurrection de Jésus.  Une telle espérance permet de croire en la vie,  de composer avec elle,  de la vivre,  quelque soit le poids des morts quotidiennes. 

Comment espérer ?  La réponse se trouve sans doute enfouie dans les récits d’épreuves, de luttes et d’espérance que nous trouvons dans la Bible, pour nous chrétiens.  L’histoire du peuple de Dieu,  de l’Exode jusqu’à nous aujourd’hui, est un long cycle d’épreuves qui permet à des semences d’espérance de germer au cœur de nos vies de femmes et d’hommes.

-

Michel Van Herck - Revue : Visiteurs de Malades


tiré de "Aube Nouvelle" 11/2008 - revue coop Liège

14 novembre 2008

Je te salue Marie

de Hubert Spitz


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Je te salue Marie !

Marie, c’est un nom ordinaire.
Un nom tout simple, un nom qu’on chuchote.
Marie, fais ceci ; Marie, fais cela.
Marie toujours servante.
Marie, tellement discrète.
Marie ! Myriam de Galilée !
 
Je te salue, Marie, pleine de grâce.
Marie fleur et Marie fruit.
Je te salue, Marie, pleine de vie,
Pleine de joie, pleine de santé.
Pleine de printemps, pleine d’été, pleine d’automne.
Pleine d’hivers aussi, au pied de la croix de l’agonie.
Marie qui rit à Cana, Marie de la fête.
Marie effondrée au Golgotha,
Marie à la douleur immense.
 
Je te salue, Marie, pleine d’amour.
Marie des simples et des petits
Et Marie priant avec les apôtres.
 
Je te salue, Marie, pleine de Dieu.
Le Seigneur est avec toi.
 
Elle est choisie par Dieu,
Elle est l’élue de Dieu, l’Ève parfaite.
Mais croyez-vous que c’était facile de porter l’enfant-Dieu
Quand les portes étaient closes
Et qu’il fallait se contenter d’une mangeoire d’animaux ?
Puis partir avec le nouveau-né, à la hâte, en Égypte ?
Marie inquiète devant son enfant
Qui ne rentre pas du pèlerinage.
Avec toi, Marie, le Seigneur nourrit la foi de son peuple.
 
Tu es bénie entre toutes les femmes.
Oui, bénie entre les femmes des villes et des campagnes,
Entre toutes les femmes au puits éloigné,
Au four qui ne sera pas chaud,
À la pâte qui ne veut pas monter.
Entre les femmes qui dansent,
Qui chantent, sages ou folles.
Marie, tu es bénie entre les jeunes filles,
Les mamans, les dames ridées mais ouvertes
À la confiance et à l’espérance.
Simplement entre toutes les femmes.
Une parmi les autres, perdue dans la foule,
Tellement unique, tellement à sa place.
 
Et Jésus, le fruit de ton sein est béni.
Marie tendresse pour le Fils de Dieu
Les mains qui ont porté le Prince de la Paix sont bénies,
Les mains usées par les corvées, le ménage, la lessive.
Les mains jointes par la prière :
« Mon cœur chante la grandeur du Seigneur.
Dieu est mon Sauveur !
Oui, il a levé les yeux vers sa petite servante.
Il a fait pour moi des choses étonnantes.
Il ne reprend pas sa tendresse,
Il a pitié de l’homme pécheur.
Les petites gens, les simples d’esprit et de cœur
Sont ses préférés. »
 
Cette prière n’a pu jaillir que du profond du cœur de Marie.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Prie pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
 
Ton cœur, Marie, est plein de pitié.
Tu es préoccupée avec ceux qui ont des soucis,
Heureuse avec ceux qui sont dans la joie.
Tu es toujours là pour intervenir auprès de ton Fils
Quand les hommes en ont besoin.
 
Bénie sois-tu, Marie, pour tes « oui » sans frontières
Qui montrent les chemins de l’amour,
De la joie, de la liberté.
 
Apprends-nous à redire ton « oui » dans nos cœurs.

revue "Lien Salésien" - coop Ampsin

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13 novembre 2008

Seigneur, tu es mon berger

D’après le psaume 22


 

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Seigneur, tu es mon berger ;

 
Grâce à toi, je trouve le repos,
La force la joie et la paix !
Tu me guides vers les eaux
Fraîches et limpides de ton Amour !
 
Ton bâton me guide et me rassure,
Pour guider mes pas vers toi,
Le chemin parfois est dur,
Mais tu me dis : « je suis avec toi ! »
 
Comme un parfum qui s’émane,
Tu me remplis de ta bonté.
Pardon si parfois je m’éloigne
De la voie menant à ta Vérité.
 
Tu es avec moi, Seigneur,
Je n’ai donc pas à avoir peur !
Des frayeurs de la nuit,
Tu me protèges de ta douceur !
 
Vers les autres aussi Seigneur
Tu m’envoies et me diriges,
Et tout devient fête dans mon cœur,
Quand ma foi me dit :
Que tu es présent dans ma vie
 
Tout au long de mes jours,
Tu me gardes Seigneur,
Ta main m’offre chaque jour
L’AVENTURE DU BONHEUR !

 Brigitte Butez  (coop groupe Michel Magon)

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