08 mars 2018

Fêlure

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Kintsugi/Kintsukuroi ou la valeur de la fêlure : 
Ces mots japonais désignent l’art ancestral de réparer une poterie cassée avec de l’or.

Ainsi réparé, l’objet prend paradoxalement toute sa valeur d’avoir été brisé. Orné de sa cicatrice, il raconte son histoire et nous enseigne qu’un « accident » n’est pas une fin en soi, mais peut devenir le début de quelque chose de plus beau.

Le kintsugi serait apparu lorsque, à la fin du xve siècle, le shogun Ashikaga Yoshimasa a renvoyé en Chine un bol de thé chinois endommagé pour le faire réparer. Le bol étant revenu réparé avec de vilaines agrafes métalliques, les artisans japonais auraient cherché un moyen de réparation plus esthétique. Cela relève d’une philosophie qui prend en compte le passé de l’objet, son histoire et donc les accidents éventuels qu’il a pu connaitre. La casse d’une céramique ne signifie plus sa fin ou sa mise au rebut, mais un renouveau, le début d’un autre cycle et une continuité dans son utilisation. Il ne s’agit donc pas de cacher les réparations, mais de mettre celles-ci en avant.source

Source : "Mosaïque" Art-Thérapie Virtus

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Commentaires

MERCI !

Connaissez- vous ce texte : LA STATUE ENDOMMAGEE

: DIEU OPERE A TRAVERS TOI ET MOI.

Ce n’est qu’à travers moi que Dieu peut tendre la main à une humanité en détresse. Il n’a d’autres mains que les miennes c’est pour cela que Dieu m’estime ; je suis essentiel à Son plan d’amour.

En France, pendant la deuxième guerre mondiale, une belle statue de Jésus fut gravement endommagée. Les habitants de cet endroit aimaient leur clocher. Ayant, avec amour ramassé les morceaux, ils réparèrent la statue brisée du Christ qui décorait le parvis de l’église. Les fractures et les réparations leur rappelaient les cicatrices du Christ qui avait souffert pour eux ; chaque partie de la statue leur était précieuse et ils la remirent en état sauf les mains, jamais retrouvées.

Certains dirent : « A quoi bon un Christ sans mains » ? Cette remarque inspira quelqu’un d’autre à faire fixer à la statue une plaque de bronze portant ces mots : « Je n’ai de mains que les tiennes ».

Un jour, ayant vu la statue restaurée de ce Christ sans mains, un visiteur écrivit ces lignes : « J’ai besoin de tes deux mains pour remplir mes desseins et c’est ton pied qui doit guider les âmes vers Mon chemin, par tes lèvres Je veux leur dire que Je suis mort pour eux, et c’est ta vie que Je sanctifie pour les conduire à Dieu ».

Le seul moyen pour Christ de tendre les bras et d’imposer ses mains pour bénir les autres c’est à travers ceux qui lui ont permis de venir vivre en eux et à travers eux. Tu es Son corps aujourd’hui. Ton ministère dans ton entourage s’exprime à travers toi ; Il aspire à parler aux hommes de leur salut et à les convaincre de l’Evangile et Il peut le faire à travers toi ; Il veut visiter les perdus, les malades, les prisonniers et les bénir. Il peut désormais le faire à travers toi ;
- lu sur le site Jessustheme.com -



Ensuite deux extraits de Maurice Zundel :


EXTRAIT 1


“Tu n’es pas seul en toi, un dialogue est ta vie intime, une voix t’appelle, une présence te réclame. Quelqu’un se confie à toi, qui vaut mieux que toi. Ton cœur peut être un mur qui arrête la lumière. Qu’il soit plutôt le vitrail qui la laisse resplendir.

Tu te sens libre quand tout est clair en toi, quand ton âme est ouverte comme une basilique, quand ton être est tout élan vers un meilleur que toi. Moments très rares peut-être, mais d’autant plus précieux. Tu peux servir, illuminer tout être, susciter une terre nouvelle et de nouveaux cieux rien qu’en étanchant, dans le secret, aux sources vives de ton amour, cette soif infinie où se révèlent les abîmes de ton Dieu.

Beaucoup se demandent ce qu’il est, s’interrogent sur ses voies et se scandalisent des décisions qu’ils lui prêtent. Pour toi, si tu veux devenir sa nature, regarde ce qu’il opère en toi, ce que ta conscience te presse d’accomplir, cette exigence, qui jamais ne se relâche, d’une bonté toujours plus grande et d’un don toujours plus parfait ; aime, donne-toi sans calcul, laisse luire la lumière et fais fructifier ta joie.”

Maurice Zundel


EXTRAIT 2

"Regarder Dieu, c'est déjà entrer dans la lumière.
Et finalement, c'est là le sens de la prière,

c'est de focaliser notre regard sur Dieu,

sur Dieu en nous, sur Dieu dans les autres,

sur Dieu dans l'univers."

- (Maurice Zundel)-

Excellente journée !

Écrit par : Myriam de Terwangne | 08 mars 2018

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