30 septembre 2014
Du jamais vu ...
Jusqu’à ce jour, Seigneur mon Dieu,
je n’ai pas encore vu un seul berger
qui oserait laisser tout son troupeau divaguer au désert
pour se mettre à la recherche d’une seule brebis perdue.
Le risque serait trop grand pour lui
et il n’aurait bientôt plus une seule bête dans son enclos.
qui oserait laisser tout son troupeau divaguer au désert
pour se mettre à la recherche d’une seule brebis perdue.
Le risque serait trop grand pour lui
et il n’aurait bientôt plus une seule bête dans son enclos.
Je ne connais pas de paysan
qui laisserait la mauvaise herbe envahir son champ de blé.
qui laisserait la mauvaise herbe envahir son champ de blé.
Je n’ai jamais vu un semeur
jeter la graine dans les épines ni au bord du chemin.
jeter la graine dans les épines ni au bord du chemin.
Quel maître serait assez fou
pour tomber aux genoux de ses sujets
et leur laver les pieds ?
pour tomber aux genoux de ses sujets
et leur laver les pieds ?
Je n’ai vu jusqu’ici personne
qui se laisse conduire au supplice
pour épargner des malfaiteurs
et qui meure à leur place.
qui se laisse conduire au supplice
pour épargner des malfaiteurs
et qui meure à leur place.
Je n’ai pas encore vu un roi
sans soldats et sans armes,
qui n’aurait rien à proposer que son amour livré.
sans soldats et sans armes,
qui n’aurait rien à proposer que son amour livré.
Tu es le seul à faire ainsi,
faut-il que tu nous aimes.
Paul Grostefan
« Méditations » Édition du Signe
« Méditations » Édition du Signe
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