29 juillet 2014

Le possible et le déraisonnable

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Vis le possible et le déraisonnable 
comme si l’orage devait te surprendre dans le déclin du jour. 
Il y a des éclats d’arbre sur ta page.
Les mots ne finissent jamais 
même après la sentence de la foudre. 
Tu étais un chêne. Tu es un humain. 
N’oublie jamais l’essence végétale de ton être. 
Puisses-tu vivre en paix et reposer ton âme 
même au creux des foules majuscules. 
Il y a tout au centre de toi un basculement infime. 
Vers la douceur de vivre. Après la pluie.
 
© Patrick Chemin
Le 5 octobre 2012
 

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Commentaires

Une poésie presque métaphysique qui résume en quelques mots le tréfonds de notre être.
Et quels mots où l'on entend chanter la pluie, gronder le tonnerre et l'éclair, craqueler les arbres millénaires...
Les mots ne finissent jamais même lorsque la foudre a tout dévasté tel un remord dans nos consciences.
Et pourtant, au profond de nous existe un centre intouchable, même au cœur de nos défaites. Un endroit où Dieu nous attend avec douceur pour vivre intensément l'allégresse promise.
Après la pluie vient le soleil des mots et des prières, des cheminements poétiques. Une lumière qui réchauffe l'âme, plus puissante que tous les orages affrontés. Un refuge que nous sommes seuls à connaître lorsque nous devons nous réfugier des blessures de la Vie. Cet endroit intérieur, nous l'appelons Dieu faute de mieux. Nous savons qu'Il est là, loin de toutes tourmentes pour nous apaiser après la pluie pour reprendre notre combat pour la Vie. Bruno LEROY.

Écrit par : LEROY Bruno | 29 juillet 2014

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