04 septembre 2010

Tous guéris.

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On t’en a amené des malades, Seigneur !
Des blessés du corps et des handicapés de l’âme.
Aveugles, sourds et muets, bossus humiliés, épileptiques écumants, sans parler des lépreux repoussants.

« Quelle cour des miracles ! » pensait-on, et on ne croyait pas si bien dire, car, nous dit l’Evangile, tu les guérissais tous.  Lavés de ton regard, ils allaient purifiés, touchés par tes mains, ils bondissaient, déliés.

On dit qu’aujourd’hui tu ne fais plus de miracles. Et c’est vrai que nous sommes du temps de la foi nue, celle qui se passe de signes.

Mais ne disais-tu pas : « Va, ta foi t’a sauvé » ?

Fais grandir en nous la confiance qui apaise, mets sur nos lèvres les mots qui brisent les solitudes et, dans nos yeux, l’amour qui ne passera pas.

Revue Fidélité.

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