12 juin 2011

Prendre la mer

Bonne fête de Pentecôte et bon vent !

3.jpg

 

Prendre l'écriture comme on prendrait la mer,
Dans les flots noirs de l'encrier,
Avec pour toute voile, le châle bariolé
De ma jeune maîtresse d'école,
Et le vent pour faire voler
Les feuilles de mon cahier d'écolier.

Prendre l'écriture
Comme on prendrait la mer.


Prendre le savoir comme on prendrait la mer,
Avec pour professeurs des génies troubadours et de savants poètes.
Ecouter avec eux la sagesse des fous
Et la folie des sages.
Et savoir dire parfois
Tu vois, je ne sais pas...

Prendre le savoir
Comme on prendrait la mer.


Prendre la parole comme on prendrait la mer.
Se laisser emporter par la houle des cris,
La vague des clameurs et l'écume des sons
Et s'en aller ravi dans le mi-dit des mots.
Laisser le bavardage mourir en clapotis,
Oui, prendre la parole,
Embraser le ciel et enflammer la terre...

Prendre la parole
Comme on prendrait la mer.


Prendre le Bon Dieu comme on prendrait la mer.
Se battre avec les vents qui déchirent les voiles.
Même, crier de rage aux portes du blasphème
Quand l'homme est écrasé et l'enfant torturé.
Et puis trouver ta croix plantée dans nos jardins,
Toi qui viens nous apprendre au détour de l'humain
Que Dieu s'apprend en l'homme...

Prendre le Bon Dieu
Comme on prendrait la mer.

 

Robert Riber

 

Voir la vidéo du jour

05 juin 2011

Augmente notre foi

3.jpg


 

À force de le fréquenter, les disciples et les apôtres ont perçu l'unité de la personne de Jésus toute centrée sur sa relation avec le Père. Il n'est pas surprenant qu'ils aient cherché lui ressembler et lui demander de leur apprendre à prier et d'augmenter leur foi, autrement dit de les faire grandir à sa hauteur.  Leurs demandes sont aussi les nôtres. Qui n'a pas formulé un jour ou l'autre cette demande: Seigneur, augmente en nous la foi. Car nous le savons bien, notre foi nous paraît parfois petite par rapport à nos aspirations.

Une telle demande en sous-entend d'autres: aide-nous à mieux te connaître; garde-nous fidèles dans notre relation avec Dieu; fortifie-nous dans les moments difficiles; éclaire-nous lorsque nous doutons; assiste-nous afin que nous puissions mieux comprendre ce que tu attends de nous. Toutes ces demandes sont légitimes, car la foi se trouve là où nous ne trouvons pas d'explications rationnelles à nos questions ou de solutions satisfaisantes aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Nous n'avons pas à déprécier notre foi lorsqu'elle nous apparaît fragile, car elle exprime notre désir de nous frayer un chemin à travers les limites de notre condition humaine. Que nous demandions au Seigneur de l'augmenter, c'est tout naturel.

Mais la foi n'est pas un objet que l'on possède en plus ou moins grande quantité, que l'on peut comparer à celle des autres, trouvant la leur plus grande que la nôtre comme l'herbe qui est plus verte dans le jardin du voisin. La foi se situe d'abord et avant tout dans l'ordre d'une relation vivante et personnelle avec Dieu. Grâce à elle, nous pressentons l'infini sans que pour autant celui-ci se laisse circonscrire. Par la foi, nous sommes de la ligne de tous les croyants pour qui l'infini n'est pas quelque chose de vaporeux, mais Quelqu'un, un être personnel certes différent de nous mais qui nous appelle à entrer en relation avec lui. Car Dieu se communique aux êtres humains pour être pleinement lui-même. Il n'est pas étonnant, si nous vivons une telle relation avec Dieu, que nous fassions nôtre la demande des apôtres : Seigneur, augmente en nous la foi, fais-nous grandir dans cette communion toujours plus intime avec toi-même.

La réponse de Jésus demeure toujours aussi déroutante: même si votre foi est aussi petite comme une graine de semence, elle est douée d'une puissance que vous soupçonnez à peine, elle est aussi féconde et puissante que la vie enfermée dans cette semence. Il ne faut pas dédaigner la foi que nous avons, car elle porte en elle l'amour infini de Dieu pour chacun et chacune de nous, un amour qui ne demande qu'une réponse généreuse de notre part, comme l'humus offre à la semence la nourriture dont elle a besoin pour porter du fruit.

La foi ne nous fera pas déplacer les arbres et les montagnes selon notre fantaisie; elle ne fera pas disparaître les difficultés de la vie comme par enchantement. La puissance de la foi ne vient pas de la personne qui croit, mais de Dieu en qui l'on croit. Croire en Dieu, c'est nous laisser envahir et déranger par son amour; c'est recevoir avec humilité son projet de salut, c'est accepter librement que notre vie soit transformée de l'intérieur. La puissance de la foi se manifestera alors par la fécondité et la croissance des fruits de l'Esprit dans notre vie:  « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi » (Galates 5, 22 ). Petite, notre foi! peut-être, mais elle n'est pas stérile pour autant, car elle renferme la puissance de l'amour de Dieu qui n'attend que notre réponse et notre disponibilité.

Yves Guillemette                                                                                                          
source www.interbible.org

 

Voir la vidéo du jour

29 mai 2011

« Honnête citoyen et bon chrétien. »

" Allez donc plein de courage, faire ce à quoi vous êtes appelés ; mais allez en simplicité ; si vous avez des appréhensions, dites à votre âme :le Seigneur vous pourvoira !"
St François de Sales

 

6.jpg

Extrait de la CHARTE DE LA MISSION SALESIENNE,  (cliquer pour télécharger)

Voici une présentation de ce que l’on présente souvent comme un résumé de  la mission à la suite de don Bosco.  A lire pour y (re)découvrir l’aujourd’hui de notre propre mission à l’heure où la foi se vit au pluriel des choix d’une société de plus en plus sécularisée et où la laïcité est de plus en plus présentée comme l’unique modèle de liberté humaine.


« Honnête citoyen et bon chrétien. »

Souvent utilisée par don Bosco pour définir la signification de son œuvre dans l'Eglise et dans la société, cette formule a franchi les limites de son temps et de l'expérience du Valdocco.

« Honnête citoyen et bon chrétien » a des contenus traditionnels et nouveaux.

Elle exprime le désir de collaborer à l'ordre nouveau de la société naissante à cette époque, et introduit dans les processus de changement les valeurs permanentes de la vie et de l'action morales.  Elle reconnaît, avec une certaine empathie, la valeur de l'ordre nouveau qui se révèle dans la société.  Elle reconnaît la richesse de la culture nouvelle qui se fait jour et les efforts pour donner à l'humanité un bien-être plus large et plus sûr.  Elle reconnaît la force contenue dans la religiosité qui se rénove à la lumière des problèmes et des attentes des gens, en particulier des personnes les plus nécessiteuses.

Elle résume donc le manifeste éducatif de notre Père.

La synthèse n'est pas à chercher dans la seule brièveté de la formule, mais aussi et avant tout dans la capacité de ne pas diviser ce qui, dans la vie, est uni.  Nous sommes tous, à la fois, citoyens et croyants.   L'idée de don Bosco était de montrer que les deux concepts se tiennent. L'honnêteté du citoyen conduit à la fidélité aux valeurs de l'Evangile. La vie du bon chrétien est un fondement pour l'honnêteté sociale du citoyen.


L'humanisme salésien.

Le contenu immédiat qui se perçoit dans cette parole de don Bosco est l'accueil de tout ce qui est intégralement humain.  Avant tout, chercher à être honnête citoyen et bon chrétien, c'est souligner la dignité de la personne humaine.

Dans sa constitution pastorale sur l'Eglise dans le monde contemporain, le Concile Vatican II affirme avec clarté : « Croyants et incroyants sont généralement d'accord sur ce point : tout sur terre doit être ordonné à l'homme comme à son centre et à son sommet » (Gaudïum et Spes n° 12)

Les éducateurs et les apôtres ont pour tâche de réveiller et de mobiliser toutes les ressources des jeunes : leurs facultés de connaissance et de raison ; leur riche patrimoine affectif ; leur volonté fortifiée par leur liberté.

En outre, l'humanisme salésien considère les réalités quotidiennes : le travail et la culture, la joie de l'amitié et l'engagement civil, la nature où nous sommes plongés et l'éducation personnelle et sociale ; la compétence professionnelle et l'honnêteté morale du comportement et des options ; tous ces points constituent la vie et des valeurs à défendre et à développer dans l'expérience universelle.  Dans l'histoire salésienne, le travail de promotion humaine estime fortement les petites choses qui constituent les expériences personnelles.

Ensuite, l'humanisme salésien vise à donner un sens à la vie de chaque jour.

L'éducation de don Bosco par la raison, la religion et le cœur tend à remplir d'espérance et d'avenir l'histoire des personnes.  L'engagement apostolique salésien de tous les groupes de la Famille se définit par l'éducation comme contenu de sa mission, par la façon d'intervenir pour être efficace, et par l'option spirituelle pour ceux qui y travaillent.

Enfin, l'humanisme salésien se fixe comme but d'aider chacun à trouver la place qui lui convient dans la société et dans l'Eglise. La vocation de chacun est le point le plus important de la vie. Nous sommes placés dans le monde non pour nous, mais pour les autres, engagés dans une mission spécifique pour servir des frères.

Il rappelle la nécessité de travailler, en tout et toujours, avec une charité évangélique. Les croyants, adultes et jeunes, consacrés et laïcs, hommes et femmes, exercent sous mille formes le don de la charité : certains par l'aumône, d'autres par l'activité éducative, d'autres encore par le travail d'évangélisation, jusqu'à se donner aux missions


S'engager pour la personne humaine aujourd'hui.

L'objectif de la mission de la Famille salésienne, dans la simplicité de sa formule « honnête citoyen et bon chrétien », est devenu complexe et difficile dans le contexte social et religieux d'aujourd'hui. Des motivations historiques, culturelles et religieuses ne facilitent pas l'activité apostolique.

La lettre encyclique de Jean Paul II, La mission du Rédempteur, répond à beaucoup de questions de l'apôtre.  La Famille salésienne qui travaille dans les différentes régions du monde est donc invitée à lire avec attention ce document de l'Eglise et à l'approfondir en fonction des diverses situations.

Don Bosco rappelait à ses collaborateurs de travailler avec une charité exercée « selon les besoins du temps ». Ce sont en fait ces besoins qui rendent concrets les objectifs de la mission.

 

 

Voir la vidéo du jour

22 mai 2011

La prière salésienne: une célébration contemplative du présent

2.jpg

Nous assistons en notre temps, à un entremêlement ou à une succession de divers modèles de prière : un modèle traditionnel, dans lequel les «pratiques de piété» sont peut-être trop soulignées au détriment de la «piété» en soi; un modèle des mouvements de type charismatique qui tend à une raréfaction et à une transcendance anhistorique de la louange, de la glorification, de la jubilation dans l'Esprit; un modèle idéologico-politique fortement aimanté par les événements historico-politiques et dont le risque est de s'évanouir dans «l'engagement pour la révolution»: prier c'est «lire le journal» ou faire un collectif politique.


Une prière pétrie de quotidien

Le modèle salésien est différent : c'est la «prière dans le quotidien». Et il s'insère de fait dans cette «spiritualité du quotidien» comme lieu d'expérience de Dieu que nous avons mise comme premier point de la spiritualité juvénile salésienne.

«Je m'imagine comment la pensée de Don Bosco priant devait être pleine de Dieu, mais pour cela aussi pleine de ses enfants, des personnes, des problèmes qu'il avait. Et il faut aussi affirmer la contrepartie : c'est-à-dire que le travail, les dialogues, les discussions, les jeux, la promenade, la classe, sa présence parmi les jeunes, l'écriture, l'engagement en tant d'entreprises, la fatigue de Don Bosco étaient comme une extase de sa contemplation, de son amour. L'extase de l'action, comme dirait Don Rinaldi, reprenant la pensée de saint François de Sales,» (Don Vigano)

Don Bosco est-il un saint qui a peu prié ? C'est un saint qui dit plus «travaillons» que «prions». Pourtant, Don Bosco priait tout le temps et il est en même temps le prophète d'une prière non sophistiquée, ni élitaire ni idéologique, mais d'une prière à la portée de tous.  Don Ceria affirmait : «La différence spécifique de la piété salésienne consiste à faire du travail une prière.»  «Nous ne prions pas pour sanctifier le travail, comme si la sainteté était seulement dans la prière et non dans le travail apostolique; nous prions et nous travaillons, nous sommes plongés dans l'action et nous contemplons Dieu parce que, de l'intérieur, nous meut une même charité pastorale qui est l'âme de la prière et de l'action apostolique. Voilà le centre de notre vie intérieure, le lieu théologique où nous devons nous exercer, le matériel stratégique sur lequel il nous faut faire nos évaluations, nos examens, les recherches, les projets, les corrections, les propositions.» (Don Vigano)


D'où naît la prière salésienne

Notre prière est donc tout ensemble contemplation du quotidien et célébration du quotidien et se relie à cette «sacramentalité diffuse» dans le quotidien, dont nous avons parlé précédemment.

Le sens profond de la prière pour Don Bosco naît de son «anxiété pastorale» qui le pousse à «invoquer» et à «remercier»: et il fait de la prière un instrument éducatif de premier plan. Qu'il suffise de penser à la sainteté de Dominique Savio et à sa prière qui a atteint des sommets contemplatifs au sens strict.

Ce que fait observer Don Rinaldi est éclairant «Don Bosco a allié avec la plus grande perfection son activité extérieure, indéfectible, absorbante, très vaste à une vie intérieure qui prend sa source dans le sentiment de la présence de Dieu et qui devient actuelle, persistante et vive au point de devenir une union à Dieu parfaite. De cette façon, il a réalisé en lui-même l'état le plus parfait qui est la contemplation agissante, l'extase de l'action, dans laquelle il s'est consumé jusqu'à la fin, avec une sérénité extatique, pour le salut des âmes.»

Ici s'insèrent les caractéristiques de la prière salésienne: le salésien ne se sent pas «arraché» à la prière quand il doit passer à l'action, parce que même dans l'action il fait l'expérience de Dieu; sa prière est d'abord profondément personnelle pour être avec fécondité communautaire; c'est une prière imprégnée et pénétrée de quotidienneté et, pour cela, «populaire»; elle fait alors une grande part à la prière de «demande» comme expression de cette anxiété éducative de croître et de construire le Royaume ; elle est une prière simple, sobre, pauvre, joyeuse, sans éclats ni apparence : ainsi de fait prient les pauvres, les simples, le peuple. C'est une prière faite d'humilité, d'abandon à la présence et aux dons de l'Esprit. Elle est équilibrée dans le ton et dans la durée, elle est ouverte au corporel.

Plus qu'à faire prier les jeunes, le salésien tend à prier avec les jeunes et à donner du large à l'initiation juvénile, en éduquant les jeunes à gérer leur prière.

A la base de cette prière, il y a certaines valeurs humaines à recueillir et à approfondir et dont il faut faire faire l'expérience aux jeunes : le sens du mystère, le sens de la gratuité, la capacité d'étonnement devant les «merveilles» de Dieu ; le sens du silence et de la contemplation, le sens de la participation et du partage.

Dans ce cadre, la prière salésienne ne se refuse pas à se laisser provoquer par les autres spiritualités et les autres modèles de prière : l'important est que la synthèse qui en dérive soit organique et non une juxtaposition simpliste d'expériences diverses, sans une âme qui les assume et les englobe dans une réalité unitaire

 

 

Voir la vidéo du jour

15 mai 2011

« La Foi nourrit la prière et la prière nourrit la Foi.»

 

Sans titre 1.jpg

 

Dans la tradition de l’Eglise il n’y a jamais eu d’homme (de femme) de Dieu qui n’ait été en même temps homme (femme) de prière.  Il n’y a jamais personne qui ait fait quelque chose de valable pour le Royaume de Dieu sans être en même temps homme de prière.  Si Jésus Lui-Même et les apôtres ont éprouvé le besoin de prier souvent ( «ils étaient assidus à la prière» dit l’Ecriture), nous devons l’éprouver nous aussi.  D’ailleurs, lorsqu’il y a vraie prière, il y a transformation de vie, de comportement.  Avez-vous déjà fait cette expérience ?

                Mais quand on parle de prière, on parle d’abord d’une mentalité de prière, d’un esprit de prière, c’est-à-dire le sentiment profond que Dieu ne nous quitte pas, qu’Il est constamment présent dans notre vie et que nous pouvons sans cesse renouer le contact avec Lui. 

                Puisque la vie avec Dieu est un choix que l’on doit faire à contre courant de ce qui se vit habituellement aujourd’hui dans notre monde contemporain, il faut s’organiser pour permettre à cette vie avec Dieu d’avoir son univers, sa possibilité de grandir.  Il faut, comme le dit Monseigneur Danneels, se construire sa propre abbaye intérieure, son propre sanctuaire intérieur.  La vie mouvementée, préoccupée qui est souvent la nôtre résiste à cette construction et pourtant, si nous voulons parler de Dieu aux autres, il faut d’abord apprendre à être son intime.  Avant d’être apôtre de Jésus, apprenons d’abord à être ses disciples qui, comme St Jean, pouvaient dire : «Ce que nous avons vu, ce que nous avons connu et touché, nous vous l’annonçons.»

                Il faut aussi tenter d’avoir dans nos journées de brefs relais de prière – quelques instants dans les moments creux de nos horaires ou de nos déplacements – pour penser à Dieu, pour penser devant Lui… comme de petits coups de téléphone (de G.S.M.) à quelqu’un que l’on aime bien et que l’on sait toujours être au bout du fil.

                Mais on reconnaîtra que cela ne suffit pas.  Pour que ces petits relais de prière soient possibles et denses, il faut avoir des relais plus longs de temps en temps… des relais qui sont dégagés de toute autre préoccupation… un temps que l’on donne totalement à Dieu : un rendez-vous privilégié, un moment de gratuité pour Dieu.  Et même si ce temps donné apparaît comme vide, un temps où l’on risque, le cas échéant, de tourner en rond et de s’ennuyer, qu’on ne se dépêche surtout pas de le combler soi-même ou de le fuir sous n’importe quel prétexte.  C’est un temps où notre prière, notre oraison peut aller pour ainsi dire jusqu’au bout d’elle-même, un temps qui n’a qu’un sens : exprimer notre besoin de Dieu, d’absolu.  Laisser ce besoin se creuser en nous… Charles de Foucauld disait : «Je Te donne du temps, vu que je ne peux rien Te donner d’autre finalement.  Je coupe le courant, j’éteins la lampe et je dis à Dieu.»

                François de Sales nous dit à ce sujet : «Vous ne faites rien, dites-vous, en oraison.  Mais que voudriez-vous faire sinon ce que vous faites qui est de présenter à Dieu votre néant et votre misère.  Mais quelquefois, vous ne faites rien de tout cela, me dites-vous, mais vous demeurez là comme un fantôme et une statue.  Eh bien, ce n’est pas peu que cela.  Contentez-vous donc de cela en la présence de Dieu.  Il animera cette statue quand il Lui plaira

 

Michel Doutreluigne, sdb
(w-e coop Farnières 2006)

 

Le dimanche 15 mai, quatrième dimanche de Pâques, les communautés chrétiennes du monde entier sont invitées à prier pour les vocations dans l'Eglise. Afin ''que le Maître de la moisson envoie des ouvriers pour sa moisson'' (Mt 9, 36-38). Cette année, l'accent est mis tout particulièrement sur la vie consacrée.

Les «oui» de la Famille salésienne : cliquer ICI

 

 

voir la vidéo du jour