25 septembre 2016

Les clameurs d'Orient

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Les clameurs d'Orient
Ont claqué nos maisons
Harcelé nos demeures
Avons-nous gardé les volets clos
Nous sommes-nous recroquevillés sur l'âtre
En nous taisant
Avons-nous seulement soupesé sous nos côtes
Le sang de nos victimes ?
Où bien avons-nous franchi la ligne
D'où l'on ne revient pas indemne
Avons-nous secouru les mains qui se tendaient
Pris sur nos épaules les corps qui se rendaient
Enduit d'un baume de tendresse
Chaque blessure ouverte
Chaque étoile étonnée ?
Nous sommes-nous levés de nos solitudes absentes
Pour accueillir la joie
Partout où elle affleurait
Nous sommes-nous mis aux pas des pauvres
Pour étreindre ce monde
Pour le réinventer ?

Jean Lavoué
www.enfancedesarbres.com

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24 septembre 2016

Heureux ceux qui pleurent !

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Oui : « Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés ».
Dans l’au-delà certes ; mais de ce côté-ci du miroir,
« consoler ceux qui pleurent » relève aussi de notre responsabilité,
car Dieu n’a pas de mains pour essuyer les larmes des hommes,
de cœur pour aimer, de paroles pour consoler :
il n’a que nos mains, notre cœur, nos propres paroles.

Devant toute humaine souffrance,
selon que tu le peux,
emploie-toi non seulement à la soulager sans retard
mais encore à détruire ses causes.
Emploie-toi non seulement à détruire ses causes
mais encore à la soulager sans retard.

Nul n’est sérieusement ni bon, ni juste, ni vrai,
tant qu’il n’est résolu, selon ses moyens
à se consacrer d’un cœur égal, de tout son être,
à l’une comme à l’autre de ces deux tâches.
Elles ne peuvent se séparer sans se renier.

Règle de vie des Compagnons d’Emmaüs (extrait)

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23 septembre 2016

Reste avec nous

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Frères, quand est-ce que le Seigneur s'est fait reconnaître ? A la fraction du pain. Nous en sommes donc assurés nous-mêmes : quand nous rompons le pain, nous reconnaissons le Seigneur. S’il n’a voulu être reconnu qu’à cet instant, c’est pour nous, nous qui ne devions pas le voir dans la chair, et qui pourtant devions manger sa chair. Toi donc qui crois en lui, qui que tu sois, toi qui ne portes pas en vain le nom de chrétien, toi qui n'entres pas au hasard dans l'église, toi qui écoutes la parole de Dieu dans la crainte et l'espérance, la fraction du pain sera pour toi une consolation. L'absence du Seigneur n'est pas une vraie absence. Aie foi, et il est avec toi, quoique tu ne le voies pas.

Quand le Seigneur les a abordés, les disciples n'avaient pas la foi. Ils ne croyaient pas en sa résurrection ; ils n'espéraient même pas qu'il puisse ressusciter. Ils avaient perdu la foi ; ils avaient perdu l'espérance. C'étaient des morts qui marchaient avec un vivant ; ils marchaient, morts, avec la vie. La vie marchait avec eux, mais en leur cœur, la vie n'était pas encore renouvelée.

Et toi, désires-tu la vie ? Imite les disciples, et tu reconnaîtras le Seigneur. Ils ont offert l'hospitalité ; le Seigneur semblait résolu à poursuivre sa route, mais ils l'ont retenu… Toi aussi, retiens l'étranger si tu veux reconnaître ton Sauveur… Apprends où chercher le Seigneur, où le posséder, où le reconnaître : en partageant le pain avec lui.

un texte de St Augustin

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22 septembre 2016

Pour bien dormir !

Envie de bien dormir ? Récitez cette prière du soir !
Pour retrouver la paix intérieure et dormir le cœur uni à Dieu...

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Mon Père,
À présent que les voix se sont tues
et que se sont apaisées les clameurs,
ici au pied du lit
mon âme s’élève vers Toi, pour dire :
Je crois en Toi, en Toi j’espère,
et je t’aime de toutes mes forces,
Gloire à Toi, Seigneur !

Dans tes mains je dépose la fatigue et les combats,

les joies et les déceptions
de cette journée qui est derrière moi.
Si les nerfs m’ont trahi,
si les élans égoïstes m’ont dominé,
si j’ai cédé à la rancune ou à la tristesse,
pardon, Seigneur !

Aie pitié de moi.

Si j’ai été infidèle,
si j’ai prononcé des paroles vaines,
si je me suis laissé emporter par l’impatience,
si j’ai été une épine pour quelqu’un,
pardon, Seigneur !

Cette nuit

je ne veux pas m’abandonner au sommeil
sans sentir dans mon âme
l’assurance de ta miséricorde,
ta douce miséricorde
entièrement gratuite.

Seigneur ! Je te remercie, mon Père,

parce que tu as été l’ombre fraîche
qui m’a enveloppé toute cette journée.

Je te remercie parce que,

invisible, aimant, enveloppant,
tu as pris soin de moi comme une mère,
durant toutes ces heures.

Seigneur ! Maintenant, autour de moi,

tout est silence, tout est calme.
Envoie l’Ange de la paix sur cette maison.
Relaxe mes nerfs,
apaise mon esprit,
libère mes tensions,
inonde mon être de silence et de sérénité.

Veille sur moi, Père bien-aimé,

Tandis que je m’abandonne au sommeil,
confiant comme un enfant
qui dort heureux dans tes bras.

Dans ton Nom, Seigneur, je me reposerai tranquille.

Amen.

(source Aleteia )

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21 septembre 2016

Habitude

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Le seul danger serait en effet de se réveiller un jour
Avec une âme qui n'aurait jamais servi,
Une âme ensevelie de précautions,
Soigneusement amidonnée,
Repassée et pliée en quatre,
Mais qui tombe en poussière faute d'usage.
Car ce qu'il y a de pire,
C'est d'avoir une âme habituée,
Une âme tellement encroûtée,
Tellement imperméabilisée,
Que la grâce roule sur elle sans rien mouiller,
Comme des gouttes d'eau sur la toile cirée.

P. Baudiquey
(Pleins signes)

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