05 avril 2016

Oser être Heureux

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C'est accepter de l'être tout de suite.
Oui ! Sans conditions, à l'aube de chaque instant,
En étant capable d'accueillir simplement
L'inouï du présent.

Être heureux c'est savoir entrer dans le fragile
Et l'éphémère de l'événement, de s'accorder avec lui
Dans le meilleur de ce qu'il recèle.

Être heureux c'est être à la fois le réceptacle et
Le don dans l'immédiateté d'un regard,
L'intensité d'une intention, la liberté d'un geste.

La clef du bien-être ne doit pas être confondue
Avec la recherche du bonheur,
Elle est dans l'acceptation inconditionnelle
Du meilleur de soi dans la rencontre
Avec le meilleur de l'autre

Quand je sais dire oui ou non,
Sans me blesser ou me culpabiliser.
Quand je sais entendre et recevoir
Le oui ou le non de l'autre comme étant bien le sien.

Quand je sais sans réticence accepter mes possibles
Et me différencier de ceux de l'autre.
Quand je sais me respecter
Et me définir face aux valeurs
Et croyances parfois si éloignées des miennes.

Un bonheur se reçoit et s'amplifie
Dans l'imprévu d'une rencontre,
Dans le rire d'un partage,
Dans l'étonnement d'un abandon.

Quand je cherche à l'emprisonner
Dans la répétition ou l'exigence,
Il se dérobe et se perd à jamais.

Jacques Salomé

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04 avril 2016

L'amour est ma religion

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... En tant qu’urgentiste, je dois me battre pour la vie. Malgré son absurdité, du fait de sa finalité. C’est assez étonnant. Quelque chose d’absurde n’est pas forcément négatif... Cette vie est magnifique, belle comme un feu d’artifice. Beauté de la culture, de la rencontre, de la nature... Beauté des sourires, des rires, de la gentillesse, des combats contre les souffrances. Un des secrets de l’existence est que le bonheur n’est pas une chose acquise. Il est très difficile d’être heureux. Garder son âme de môme pour être capable de s’émerveiller demande un véritable travail. Moi qui aurais dû être tué le 7 janvier, je vois chaque jour comme un cadeau. Comme une chance renouvelée pour un monde meilleur. Chaque matin doit être le premier.

Que reste-t-il chez les gens à la frontière de la mort ? Que reste-t-il sur leur table de chevet ? Une Carte bleue, des projets immobiliers, des bijoux ? Rien de tout ça. Il ne reste que l’amour. Une photo ancienne d’un proche, une boîte ayant appartenu à leur mère, de petits objets, de petits riens, essentiels à leurs yeux. Cette idée de la croissance selon laquelle il faut à tout prix consommer est une erreur philosophique. J’ignore si c’est l’amitié qui est la succursale de l’amour ou le contraire, mais c’est ce qui me fait vivre. Depuis les attentats, mon détachement pour les choses matérielles a pris un autre niveau. Je me concentre sur l’essentiel : la vie. Je suis un scientifique mais je dois reconnaître que l’amour est immatériel. En fait c’est ça : l’amour est ma religion ! »

Patrick Pelloux
(Journal La Vie)

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03 avril 2016

Le chemin de la Miséricorde

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Mais quelle drôle d’idée a piqué le Pape de nous sortir une année de la miséricorde. Voilà bien un de ces mots qu’on n’ose presque plus utiliser tant il nous semble vieillot, plein de poussière…

Et si justement derrière son aspect dépassé, il nous invitait à nous dépasser.

M   comme mise en route. C’est une invitation à aller, à risquer l’aventure d’une vie d’attention et de partage. C’est oser le premier pas vers l’autre. « Viens, suis-moi », nous dit Jésus.

I    comme invitation. C’est un chemin qui nous est proposé. À nous d’y répondre librement, à notre manière, avec tout ce que nous sommes.

S   comme solidarité. C’est un chemin commun, que l’on ne peut accomplir qu’ensemble, en réglant son pas au pas de son frère, de sa sœur. C’est la volonté de se faire proche à l’image du Samaritain de l’évangile.

É   comme essentiel. Il n’est pas d’autre chemin qui nous rende toujours plus humain et donc toujours plus proche de Dieu. C’est un chemin qui donne sens.

R   comme rencontre. C’est dans la rencontre vécue en vérité que se découvrent richesses et pauvretés de ce que sont nos vies.

I    comme initiative. C’est un chemin à inventer, jamais balisé comme une autoroute sécurisante mais serpentant comme un chemin de traverse qui offre de nouveaux paysages à chaque tournant.

C   comme cœur. Avec le cœur comme GPS, l’itinéraire se construit pas à pas. Chacun puisant dans le meilleur de lui-même la direction à suivre.

O  comme ouvrir. Le chemin de la miséricorde nous invite à nous laisser toucher, à être attentifs, à ouvrir les yeux sur la réalité de notre monde, de ce que vivent nos frères, de ce que nous-mêmes, nous vivons.

R   comme rêve d’un monde plus fraternel, plus juste, plus humain. Un monde où chacune et chacun peut trouver sa place parce que tous sont présents aux attentes de chacun.

D  comme disponibilité. Un chemin d’ouverture à l’inattendu, à l’inespéré. Avancer avec la certitude que chaque instant peut me surprendre pourvu que j’y sois attentif.

E   comme énergie. Parce qu’il en faut de l’énergie pour parcourir un tel chemin.

De bonnes intentions de départ ne suffisent pas, il faut tenir, persévérer, et avancer encore. 

Rudy Hainaux, SDB
www.saint-françois-de-sales.be


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02 avril 2016

Chantez !

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J’ai regardé la misère sans pouvoir la soulager et la haine sans pouvoir la raisonner.
J’ai regardé l’horreur sans pouvoir la retoucher et la mort en m’accrochant à ma vie.
Aujourd’hui je vous l’avoue, je me regarde et je ne sais plus qui je suis.
Vais-je encore vous faire le coup du p’tit chanteur qui se rêve la vie ? Me voici.

Chantez, chantez l’amour, chantez pour celui qui n’en veut pas
Chantez un jour vous l’entendrez, avec nous il chantera.

Mais je n’ai que deux yeux, deux oreilles et mes mains et ma voix pour crier au fou.
Je n’peux rien faire de mieux que d’chanter mon refrain, toujours enfoncer le même clou.
Je n’peux rien faire de mieux que rêver pour demain pour qu’il soit enfin au rendez-vous.
Chantez, chantez l’amour, chantez et le monde s’aimera.

J’ai pleuré comme vous pour l’esprit de liberté abattu comme un aigle en plein vol.
Mais je veux penser malgré tout qu’aucun Dieu n’a demandé que l’on tue pour prêcher sa parole.
Il n’y a qu’un chemin, un seul fil pour tisser nos jours, et quitte à forcer le destin
Il nous faudra passer par l’amour, oui l’amour.

Chantez, chantez l’amour, chantez pour celui qui n’en veut pas
Chantez un jour vous l’entendrez, avec nous il chantera.

Mais je n’ai que deux yeux, deux oreilles et mes mains et ma voix pour crier au fou.
Tout ce que je sais vraiment n’est rien plus qu’évident et pardon si j’insiste encore
Je reprends ma chanson et je monte le son pour la crier encore plus fort.

Chantez, chantez l’amour, chantez pour celui qui n’en veut pas
Chantez, un jour vous l’entendrez avec nous il chantera.

Salvatore Adamo.
tiré de son album "L’amour n’a jamais tort"

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01 avril 2016

Sacrement de Dieu

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Avant toute religion et avant toute Église, les êtres qui s’aiment sont le sacrement de Dieu.

Sans eux, Dieu serait totalement absent du monde et rien dans la création ne nous parlerait de lui.

Nul n’est autorisé à prendre la parole sur Dieu - à plus forte raison à parler en son nom - si ce n’est au nom de l’amour qu’il éprouve réellement pour les Hommes.

Ce n’est pas l’amour de Dieu qui permet de juger les Hommes, c’est l’amour des Hommes qui révèle le mystère de Dieu en tout être, et qui sans doute n’a pas d’autre voix pour se faire entendre.

Bernard FILLIET, prêtre et écrivain.
Extrait de « L’errance », éd. DDB.

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Les Sœurs Salésiennes de Don Bosco "Notre-Dame au Bois" à Farnières vous souhaitent la bienvenue
Un lieu à découvrir et à faire connaître.