10 juin 2015

Ce que tu me donnes, je l’accepte

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Seigneur,
 
Ce que tu me donnes, je l’accepte heureux, heureuse de cette offrande inattendue qui vient à moi.
Ce que tu me refuses, je l’accepte encore, sachant que tu es maître de ton bien, libre de donner comme tu veux, quand tu veux et à qui tu veux.
 
Donne-moi seulement un peu de volonté, afin que je m’en aille dans la mêlée du jour, et que je fasse mon travail paisiblement jusqu’à la fin.
 
Donne-moi seulement un peu d’intelligence, 
afin que je comprenne ce qui fait souffrir les hommes et que je m’avance au devant d’eux, non pour les juger ni pour les condamner, mais pour les respecter et pour les aider simplement comme je peux.
 
Donne-moi seulement un peu de patience, afin que je supporte mon semblable sans le bousculer ; laissant le jour passer, et puis l’année, avant de cueillir la fleur ouverte ou le fruit mûr.
 
Donne-moi seulement un peu de bonté, afin que je pense au bonheur des autres, avant de penser au mien.
À la soif des autres, avant la mienne.
 
Donne-moi seulement un peu de bon.
 
Anonyme
 
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09 juin 2015

Travailler en équipe

Petite réflexion sur le travail d'équipe...

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Lorsque les oies volent en formation, elles vont environ 70% plus vite que lorsqu’elles volent seules. 

Les oies partagent la direction. Lorsque la meneuse fatigue, elle reprend sa place dans le "V" et une autre prend la tête.
 
Les oies tiennent compagnie à celles qui tombent. Lorsqu’une oie malade ou faible doit quitter la formation de vol, au moins une autre oie se joint à elle pour l’aider et la protéger.
 
En faisant partie d’une équipe, nous aussi, nous pouvons faire beaucoup plus et beaucoup plus rapidement. Les mots d’encouragement et d’appui comme le cri de l’oie contribuent à inspirer et à stimuler ceux qui sont en première ligne, les aidant à soutenir le rythme, les tensions et la fatigue quotidienne.
 
Il y a enfin la compassion et l’altruisme envers ceux qui appartiennent à l’ultime équipe que représente l’humanité. 
 
La prochaine fois que vous verrez une formation d’oies rappelez-vous que c’est à la fois un enrichissement, un défi et un privilège que d’être membre à part entière d’une équipe.
 
Anonyme
 
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08 juin 2015

Se créer une âme amicale...

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Il est un bon moyen de se créer une âme amicale : le sourire.
 
Pas le sourire ironique et moqueur, le sourire en coin de lèvres, qui juge et rapetisse. Mais le sourire large, net, le sourire scout à fleur de rire. Savoir sourire : quelle force ! Force d’apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement. Un type fait une réflexion sur ton passage… tu es pressé… tu passes… mais souris, souris vastement.  Si ton sourire est franc joyeux, ton type sourira aussi… et l’incident sera clos dans la paix… Essaie.
 
Tu veux faire à un camarade une critique que tu juges nécessaire, lui donner un conseil que tu crois utile. Critiques, conseils, choses dures à avaler. Mais souris, compense la dureté des mots par l’affection de ton regard, le rire de tes lèvres, par toute ta physionomie joyeuse. Et ta critique, ton conseil porteront mieux… parce qu’ils n’auront pas blessé.
 
Il est des moments où, devant certaines détresses, les mots ne viennent pas, les paroles consolatrices ne veulent pas sortir… Souris avec tout ton cœur, avec toute ton âme compatissante. Tu as souffert et le sourire muet d’un ami t’a réconforté. Tu ne peux pas ne pas avoir fait cette expérience. Agis de même pour les autres.
 
Christ quand ton bois sacré me harasse et me déchire, donne-moi quand même la force de faire la charité du sourire. 
 
Car le sourire est une charité.
 
Souris à ce pauvre à qui tu viens de donner deux sous…, à cette dame à qui tu viens de céder ta place…, à ce monsieur qui s’excuse parce qu’il t’a écrasé le pied en passant. Il est malaisé parfois de trouver le mot juste, l’attitude vraie, le geste approprié.
 
Mais sourire ! C’est si facile… et cela arrange tant de choses ! Pourquoi ne pas user et abuser de ce moyen si simple? Le sourire est un reflet de joie. Il en est source. Et là où la joie règne – je veux dire la vraie joie, la joie en profondeur et en pureté d’âme – là aussi s’épanouit cette « âme amicale ». Soyons des porteurs de sourires, et par là des semeurs de joie.
 
Guy de Larigaudie
 
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07 juin 2015

Eucharistie

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C’est ton corps Jésus, c’est ton sang.
Incroyable…et pourtant !
Tu cherchais à entrer dans mon cœur
et tu en as découvert le chemin. 
C’est l’Eucharistie.
A ton invitation j’ai osé dire oui.
Me voilà au repas.
Le festin n’est pas dans la salle.
La noce est intérieure.
Comme invités il y en a d’autres.
Certains me reconnaissent, d’autres je ne sais ?
Mais toi, tu es là.
Que va-t-il se passer ?
« Prenez et mangez, buvez, venez demeurer en moi. »
Désormais, je suis uni à toi, par la vie, par ton corps.
C’est par toi que je suis fort.
Tout maintenant se change
et je renais d’une nouvelle enfance.
Que Chacun sache qui est Dieu,
car tous les deux, nous ne sommes plus qu’un !
La communion n’est pas jalouse,
elle est fraternelle.
Nous en sommes témoins,
dans nos frères tu as creusé ton chemin. 
 
Daniel Federspiel, sdb 
 
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06 juin 2015

La paix du coeur

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Dans la paix du cœur se dissipent les inquiétudes sur soi-même
et tu vas jusqu'à découvrir à quel point tu te réalises dans une vie donnée…
Tu t'interroges : mais où est la source à laquelle puiser un tel élan ?
Elle est dans la mystérieuse présence d'un amour.
 
Le plus important pour toi est de découvrir que Dieu t'aime.
Là est la source. Et son amour est présence et pardon.
Il t'aime, même si tu penses ne pas l'aimer.
Et viendra un jour où tu lui diras :
je t'aime, peut-être pas comme je voudrais, mais je t'aime…
 
Par son Esprit Saint, le Ressuscité traverse, pour le transfigurer,
même le plus déconcertant en toi.
Les pessimismes que tu portes sur toi-même se dissolvent.
Fais la chasse aux impressions sombres que peut secréter l'imagination.
 
Et s'éclaire la paix du cœur.
Chante mon âme : je suis au Christ, je suis du Christ.
Imperceptible changement au-dedans,
la transfiguration de l'être se poursuit au long de l'existence.
Elle donne de vivre dans le moment présent,
elle fait de chaque jour un aujourd'hui de Dieu.
 
Déjà sur la terre, elle est le commencement de la Résurrection,
le début d'une vie qui n'a pas de fin.
Pensais-tu qu'en toi le sable d'un désert avait recouvert l'amour ?
 
Des déserts intérieurs, il y en a.
Mais est-il nécessaire de s'y arrêter ?
Sur une terre aride fleurit l'amandier…
 
Et s'il y avait moins de déserts qu'on le suppose...
 
 
Frère ROGER
(Extrait de la Lettre de Russie - Taizé, 1989)