06 mai 2014

Je connais des bateaux

14.jpg

Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants ne les entraînent trop fort
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile dehors

Je connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir
Et les vagues jamais ne les ont emportés
Leur voyage est fini avant de commencer

Je connais des bateaux tellement enchaînés
Qu’ils ont désappris comment se libérer !
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment sûr de ne pas chavirer

Je connais des bateaux qui s’en vont à plusieurs
Affronter le grand vent au-delà de la peur
Je connais des bateaux qui s’égratignent un peu
Sur les routes de la mer où les mène leur jeu

Je connais des bateaux qui n’ont jamais fini
De partir encore chaque jour de leur vie
Et qui ne craignent pas parfois de s’élancer
Côte à côte en avant au risque de sombrer

Je connais des bateaux qui reviennent au port
Lacérés de partout mais plus braves et plus forts
Je connais des bateaux débordants de soleil
Quand ils ont partagé des années de merveilles

Je connais des bateaux qui reviennent toujours
Quand ils ont navigué jusqu’à leur dernier jour
Tout prêts à déployer leurs ailes de géants
Parce qu’ils ont un coeur à taille d’océan.

Mannick (+ voir la vidéo)
 
 
Sans titre 4.jpg
 
Aujourd’hui,  nous fêtons St Dominique Savio :  cliquez ici

"Aucun ne dépasse le beau cœur et la belle âme de Dominique Savio"

Maman Marguerite dit à don Bosco: "Tu as beaucoup de bons jeunes, mais aucun ne dépasse le beau cœur et la belle âme de Dominique Savio". Et elle expliqua: "Je le vois toujours prier, restant dans l'église même après les autres; chaque jour, il se retire de la récréation pour faire une visite au S. Sacrement... Il est dans l'église comme un ange qui demeure au paradis".

 

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

05 mai 2014

Seigneur, apprends-moi ...

3.jpg

Apprends-moi la douceur,
cette vertu aimable
dans les peines comme dans les joies,
dans l'amitié blessée
comme dans la fidélité heureuse.

Ouvre-moi les yeux.
Ouvre-moi le cœur.
pour que je puisse voir et aimer
Tous ceux et celles que je rencontre
et qui auraient besoin
de mon amitié,
de mon sourire.
 
Inspire-moi la douce parole
qui ranime,
qui relève,
qui console,
qui encourage,
qui fortifie...

Aide-moi à fermer les yeux
devant toutes ingratitude.

Apprends-moi la bienveillance qui voit le bien avant tout, 
la patience qui sait attendre et pardonner,
la prévenance attentive qui court au-devant
des désirs et devance les demandes.

Fais que mon influence entraîne`
à la vérité, à la bonté et à la beauté
ceux et celles qui font route avec moi sur le chemin.
 
Que ma vie unie à la tienne témoigne de ton bonheur...
AMEN.
 
auteur inconnu
 

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

04 mai 2014

Un aller simple pour Emmaüs ?

 

19.jpg

Quand j'ouvre mon journal, je n'ai vraiment pas le moral. On est dans un monde de cauchemar, de folie : catastrophes, guerres, des faits divers sanglants, le chômage, la crise…et j'en passe. Rien ne va plus.
Ils sont dans le même état ces deux disciples de Jésus qui ont pris un aller simple pour Emmaüs, sans espoir de retour. Ils sont sur leur radeau à la dérive, au gré du courant de leur désespoir.

Moi aussi, je me sens à la dérive : Isabelle a fait une tentative de suicide, Grégory a raté son examen, le copain de Sophie est parti sans prévenir, la mère de Matthieu a un cancer et moi-même, je ne me sens pas très bien.

Mais voilà qu'un homme est assez fou pour les rejoindre sur leur radeau. Il prend le risque de couler avec eux et d'aller nulle part. Il ne se laisse pas impressionner par les nouvelles du journal, il n'est pas accroc de la télévision. Il n'a pas besoin de cela, car la souffrance, il l'a épousée ; la mort, il l'a vaincue. Il accepte de dériver avec les deux disciples dans leurs souffrances et leur désespoir.

Il y a dans ma vie, quelques personnes qui acceptent de me tenir la main quand je m'enfonce et que j'ai peur de couler. Ils vont au fond du trou avec moi. Ils m'accompagnent même dans la mauvaise direction. Alors cet homme incroyable, qui a rejoint les deux disciples, leur fait faire une traversée dans le passé des Ecritures. Il risque une parole qui éclaire, qui réchauffe, une parole qui tient la barre et donne le cap.

Quand rien ne va plus, c'est alors qu'il est proche, tellement proche qu'ils ne le voient pas. Quand je me pose et relis ma vie, quand j'ouvre les pages de la Bible, je découvre le sens de mon histoire souffrante mais aussi ses pages glorieuses, celle du peuple de Dieu avec ses aléas. Je prends le temps de contempler mon histoire comme on prend un enfant dans ses bras.

La traversée s'achève près de l'auberge d'Emmaüs. Il ne s'impose pas, il suit son chemin. A ce moment, les deux disciples rescapés deviennent capables d'inviter au repas et au repos. Ils veulent retenir l'homme qui redonne l'espérance. En partageant leur hospitalité, ils découvrent qui il est vraiment : l'homme de la fraction du pain, l'homme du don extrême. S'il disparaît à leurs yeux, c'est pour qu'ils prennent à leur tour les commandes, c'est parce qu'il leur fait confiance.

Quand je nourris les autres avec mon témoignage, avec une parole d'encouragement, avec un service rendu, avec un peu d'humanité dans un monde de brutes, Jésus-Christ Ressuscité est présent. Quand je célèbre l'eucharistie, quand je participe à la prière commune, Jésus-Christ Ressuscité est là, au milieu de nous.

Du coup, c'est de nuit qu'ils embarquent sur le zodiac de leur folle certitude et à fond les manettes, dopés par la rencontre du Ressuscité, ils rejoignent à vive allure Jérusalem pour annoncer la Bonne nouvelle aux onze. Ils savent maintenant qu'Il est vivant à travers eux et qu'ils en sont les témoins.

Jésus-Christ, le Vivant a besoin de mon visage pour sourire aux humains de ce temps. Il a besoin de ma bouche pour donner sa parole d'avenir. Il a besoin de mes mains pour toucher l'être blessé. Il a besoin de mes pieds pour montrer la route.

Vais-je accepter de le laisser monter à bord de mon radeau et de lui donner ma vie ?

Vincent Gruber, omi

Voir la vidéo du jour

03 mai 2014

Je cherche des gens bien

3.jpg

Je cherche des gens bien
Des gens de bien
Des gentils hommes
Des bébés joyeux
Quelque chose là-haut dans les cieux.
Je cherche des héros
Du quotidien
Ceux des petits matins
Blottis dans la chaleur
Et le sommeil
D’un train.
Je cherche des héros
Du quotidien
Ceux qui simplement
Se battent
Pour que leurs enfants
Leurs fils
Leurs filles
Puissent grandir
En amoureux de la vie
En amoureux du vent
En amoureux des étoiles
En amoureux 
Tout simplement.
 
Jean Humenry
 
 
 
Marie en Mai - les Ave du Web : notre sélection

banblogavemaria.jpg

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02 mai 2014

LES DEUX MAINS

3.jpg

 
Doussé est noir comme une olive noire.
Je suis blanc comme une fleur d’églantine.
Je dis à Doussé :
« De quelle couleur est ton sang ? »
« Rouge », dit-il.
La couleur de ton sang est celle de mon sang.
Le même sang coule dans nos deux mains.
 
Ce qui serait mal,
ce serait que ma main, verse ton sang.
Ce qui serait mal,
c’est que ta main verse mon sang.
 
Ce qui serait bien,
c’est que ma main se tende vers la tienne.
Ce qui serait bien,
c’est que ta main se tende vers les miennes.
 
Ce qui serait grand,
c’est que nos deux mains unies construisent ensemble
un monde de justice, de paix, d’amour.
Le monde de celui dont le cœur n’a pas de frontière.
 
Extrait de la revue « Chemin de Saint-François »
 
 

marieblog.jpg

Marie en Mai, cliquez et priez

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |