18 février 2014

« Soyez sans crainte »

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La véritable raison pour laquelle tu ne réussis pas toujours ta méditation, la voici – et je ne me trompe pas ! Tu commences ta méditation dans l’agitation et l’anxiété. Cela suffit pour que tu n’obtiennes jamais ce que tu recherches, car ton esprit n’est pas concentré sur la vérité que tu médites et il n’y a pas d’amour dans ton cœur.
 
Cette anxiété est vaine. Tu n’en retireras qu’une grande fatigue spirituelle et une certaine froideur de l’âme, surtout au niveau affectif.
 
Je ne connais à cela nul autre remède que celui-ci : sortir de cette anxiété. C’est en effet un des obstacles majeurs à la pratique religieuse et à la vie de prière. Elle nous fait courir pour nous faire trébucher. Je ne veux vraiment pas te dispenser de la méditation simplement parce qu’il te semble que tu n’en retires aucun profit. Au fur et à mesure que tu feras le vide en toi-même, que tu te débarrasseras de cet attachement dans l’humilité, le Seigneur te fera le don de l’oraison qu’il garde dans sa main droite.
 
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
 

17 février 2014

SUR LA ROUTE

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Sur la route
 
N’apporte pas tes haines et tes rancunes,
Tes égarements et tes remords,
Car tu dois porter la JOIE.
 
N’apporte pas tes peines et tes misères,
Tes déceptions, tes échecs,
Car tu dois porter le fardeau de ton frère.
 
N’apporte pas ta source tarie,
Tes jours cuisants de soleil
Et ton front couvert de sueur,
Car tu dois étancher la SOIF.
 
N’apporte pas tes chaînes et ton boulet,
Ton geôlier et ta prison,
Car tu dois chanter la LIBERTE.
 
N’apporte pas tes fausses promesses,
Tes mots vides de sens et ton cœur sans pitié,
Car tu dois répandre l’AMOUR.
 
N’apporte pas tes heures de doutes,
Tes nuits sans lendemain et ta colombe blessée,
Car tu dois redonner l’ESPOIR.
 
N’apporte pas ta vie sans issue, 
Car tes frères cherchent la ROUTE.
 
Gilbert BECAUD
 
et notre prière de la semaine : "Tout donner, tout risquer"
 
 

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16 février 2014

Jésus

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Icône de l’amitié, ou icône du Christ et son ami. 
Icône copte datant du VIIème siècle, peinte à la cire et à la détrempe sur une plaque de bois d’olivier. Elle a été retrouvée vers 1900 par l’archéologue français Jean Clédat alors qu’il fouillait les restes d’un ancien monastère sur le site de Baouit en Egypte. Elle représente le Christ et le moine Mena, qui fut le père abbé de ce monastère.

 
Jésus.
Un nom ?
Bien plus.
A lui seul, une prière.

Un murmure lorsque le cœur
Déverse son trop plein d’amour.

Un cri ayant un étrange pouvoir d’apaisement
Dans les moments d’angoisse.

Un appel
Lorsqu’on ne trouve plus le chemin.

Une joyeuse interpellation
Dans les moments de plénitude.
 
Jésus.
Moi aussi, je veux « t’appeler par ton nom ».
Puisse-t-il être sur mes lèvres
Au moment où je quitterai cette vie.
 
Auteur inconnu
 
 

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15 février 2014

S’ARRÊTER ET RÊVER…

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Rêver à nos amitiés
Rêver aux jours qui dansent,
Rêver à des bonheurs sans nuages…  
 
Rêver de prendre la route,
Donner un sens,
Une direction à mes pas,
Donner un sens et un but à mes voyages…
 
Rêver en même temps, capter la vie,
Surprendre ses lois,
Découvrir ses trésors et ses mystères…
 
Rêver de silence
Pour écouter battre mon cœur,
Pour écouter mes joies, mes peines,
Mes espoirs, mes angoisses…
 
Rêver de me rencontrer
Moi-même, tel que je suis,
Sans mensonges, sans masques,
Sans déguisement…
 
Rester éveillé, pour bâtir
Avec mes frères, mes sœurs,
Un monde de joie, de justice,
Et de paix…
 
Rêver ainsi, c’est simplement
Mettre un visage à l’espérance !
 
Michel-André Chénard
 
 

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14 février 2014

SEIGNEUR, JE T’AIME…

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Il m’arrive souvent, Seigneur, de penser que je suis trop occupé pour prier.
Mes journées sont tellement remplies !
Pourtant, Seigneur, tu ne dois pas exiger que je sois si occupé que cela !...
 
Parfois, Seigneur, je trouve que les épreuves rencontrées sont très lourdes à porter.
Je me dis pourquoi moi ?
Mais n’oublie pas SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Est-ce possible que le temps me manque pour penser à toi ?
Seigneur, n’es-tu pas mon soutien, ma force, mon courage ?

Je veux m’habituer, Seigneur, à te parler comme à un ami, à te confier mes joies, mes peines.
Voilà pourquoi, du fond de mon cœur, je veux te dire : SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Quand je serai fatigué, aide-moi à dire quand même : SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Quand j’éprouverai de la difficulté à pardonner,
je n’aurai qu’à penser de te répéter : SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Quand il fera sombre en moi, quand je ne saurai pas où tu es,
alors je t’appellerai en te disant : SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Mon devoir d’état sera plus doux et mon travail deviendra une prière qui te dira pour moi : SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Quelle épreuve pourra m’ébranler, quelle souffrance pourra me troubler,
si je puis toujours, te redire : SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Pour les joies que tu me donnes, pour les grâces dont tu me combles, mon merci le voici : SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Et simplement pour te plaire, sans aucune autre raison que cela, accepte que souvent je te dise : SEIGNEUR, JE T’AIME.

Et quand au soir de ma vie tu m’inviteras chez toi, je voudrais bien avant de partir, te dire une dernière fois ici-bas : SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Et quand tu m’accueilleras pour me juger, sois indulgent, car tu le sais,
je t’ai dit, tant et tant de fois : SEIGNEUR, JE T’AIME.
 
Auteur inconnu
 
 

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