27 décembre 2011

Laissons-nous surprendre par Dieu

 

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Quand un enfant fait son entrée dans le monde, une fenêtre s'ouvre sur les vastes étendues de l'avenir. Aussi loin que porte le regard sur cet enfant, on voit se profiler une vie gonflée d'espérance, comme si l'humanité entière avait la chance de renaître.

Je me plais à imaginer Marie et Joseph porter un tel regard sur leur nouveau-né, une fois cessés la polyphonie des chœurs angéliques et le joyeux tumulte des bergers. D'ailleurs l'évangéliste Luc écrit que « Marie retenait tous ses événements et les méditait dans son cœur » (Luc 2, 19), sans doute en cajolant et en berçant le petit Jésus blotti dans ses bras. Et Joseph, la tête appuyée sur l'épaule de son épouse, devait songer à ce que lui réserverait cet enfant qui lui avait été présenté comme l'Emmanuel, celui par qui Dieu est avec nous.

Et que dire du regard de Dieu, contemplant avec attendrissement la plus belle réalisation de son amour pour le monde. Je l'imagine nous dire avec un large sourire : « Ah! Mes enfants! Quelle surprise vous ai-je réservée! Vous ne m'auriez jamais cru si proche, alors qu'on me pense si lointain! Vous ne m'auriez jamais imaginé couché dans une mangeoire, alors que l'on m'invoque comme le tout-puissant! Mes enfants, j'aime votre étonnement! » Que de questions habitent cette grotte de Bethléem, qui nous invitent à entrer dans le mystère de l'incarnation de Dieu et à accueillir son projet de demeurer au milieu de nous!

En cette fête de Noël, je souhaite que vous vous laissiez surprendre par Dieu qui prend un visage humain et qui, en Jésus, nous révèle que seul l'amour sauvera le monde.

Je souhaite que vous regardiez votre avenir à travers la fenêtre que vous ouvre la foi en Jésus Christ. Un avenir où il vous est offert d'atteindre la pleine réalisation de vous-même en endossant le projet de vie que Jésus vous propose.

Je souhaite que vous ayez un regard divin sur le monde qui vous entoure; sur les personnes qui vous font vivre et que vous aidez à vivre, votre épouse ou votre époux, vos enfants, vos amis, vos collègues de travail; et même sur les personnes avec lesquelles les relations sont plus difficiles.

Je souhaite que cette fête de Noël fasse grandir en chacun et chacune de vous l'esprit de la béatitude promise aux artisans d'amour, de paix et de justice.

Yves Guillemette, prêtre
Source: http://www.interbible.org

 

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26 décembre 2011

L'Eglise que j'aime ...

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Celle qui est convaincue que le Christ est le port et qu’elle n’en est que le phare.

Celle qui préfère être semeuse d’espérance plutôt que glaneuse de peurs.

Celle qui dit honnêtement et sans arrogance : « Nous sommes un peuple en marche vers une fin commune et nous devons cheminer la main dans la main, boire à la même fontaine et traverser les mêmes périls ».

Celle qui ne m’offre pas un Dieu congelé et figé, mais un Dieu vivant, présent et que nous pouvons découvrir à tout moment, parce que c’est un Dieu inépuisable.

Celle qui craint davantage pour ceux qui ne bougent pas, de peur de pécher, que pour ceux qui ont péché parce qu’ils marchaient.

Celle qui me parle plus de la liberté que de l’obéissance, de l’espérance que de l’autorité, du Christ que d’elle-même, de la faim des pauvres que de la collaboration avec les riches, d’aujourd’hui que d’hier.

Celle qui se préoccupe davantage d’être authentique que nombreuse, d’être simple et ouverte à la lumière que d’être puissante, d’être œcuménique que d’être dogmatique.

Celle qui m’offre un Dieu si semblable à moi que je peux jouer avec lui, et si différent que je peux trouver en lui ce dont je ne saurais même rêver.

A d’autres, un visage différent de l’Eglise pourra plaire davantage. Moi, je l’aime comme cela parce que c’est ainsi que je vois en elle avec certitude la présence vivante du Christ ami de la vie, lui qui est venu, non pour juger mais pour sauver ce qui était perdu.

Juan ARIAS.

 

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25 décembre 2011

Un mot d'enfant !

Un cri transperce la nuit du monde,
il rassemble les mille plaintes de tous ceux qu’on empêche de vivre :
les oubliés et les torturés, les affamés et les enchaînés,
toutes ces mains se tendent vers toi et t’invitent au partage
de ce que tu as et de ce que tu es.
Chaque geste de communion se charge d'une présence :
Jésus vient chaque fois que nous rendons la terre plus belle
en y faisant jaillir des sources d'Espérance ...

Gaston Lecleir

 

 


Il est devant nous cet enfant
Tendant les bras pour qu’on le prenne
Dans la recherche jamais ininterrompue
De ce qui est plus grand que soi
Et le premier venu est plus grand que nous
C’est une des choses que dit cet enfant
C’est l’unique chose qu’il cherche
À faire entrer dans nos têtes lourdes
Le premier venu est plus grand que nous
Voir l’autre dans sa noblesse de solitude
Dans la beauté perdue de ses jours
C’est ce qu’il s’efforce de nous dire
Cet enfant dans la crèche
Ne me regardez pas moi
Regardez le premier venu et ça suffira
N’importe quel être humain
Le noir, le blanc, le rouge, le jaune
Le vertueux, le voyou, le mendiant, le prince
L’enfant s’adresse à tous
de la même voix limpide
Comme s’il n’y avait ni blanc ni noir
Ni rouge, ni jaune, ni mendiant, ni prince
Mais seulement, à chaque fois, deux vivants face à face
Et la parole dans le milieu des deux qui va, qui vient
Ce que dit cet enfant est éclairé
Par des verbes pauvres
Prenez, écoutez, venez, partez, recevez, allez
Ce qu’il veut c’est que nous supportions de vivre ensemble
L’enfant ne dit pas : aimez-moi
L’enfant dit : aimez-vous

D’après C.Bobin

 

 

Le mot de Noël :

"Longtemps, longtemps avant de le voir,
Longtemps : neuf mois dans la foi, dans le noir,
Déjà elle lui parlait.
Quand dans son sein très léger il bougeait, ...     lire la suite

 

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24 décembre 2011

COMPAGNONS

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Que faire, Seigneur,
alors que les événements
du monde et de notre vie
s’enroulent en confuse bobine
de laideurs et d’incohérences ?

Comment empêcher l’inquiétude
de mettre en morceaux notre foi
en l’universelle fête de lumière
que ta venue a inaugurée chez nous ?

Place à nos côtés, Seigneur,
des compagnons qui nous obligent
à lever les yeux vers les étoiles
ouvrant des trouées de lumière
dans la bâche de nuit qui nous accable.

Porte à notre rencontre, Seigneur,
des compagnons qui nous écartent
de la saleté dans laquelle nous cahotons,
incapables de nous arracher aux souillures
dans lesquelles nous nous enlisons.

Attire notre vigilance, Seigneur,
sur nos compagnons
dont les paroles et les actes,
au milieu du chaos,
donnent à distinguer clairement,
les sons de l’Esprit construisant
les structures de l’avenir.

 

Le mot d'Avent du jour :

"Regardez là-haut !!!
Quelle est cette étrange lueur ?
Dans cette nuit pleine de douceur,
Une étoile au ciel brille, plus haut que les autres ...     lire la suite

 

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23 décembre 2011

Que votre lumière brille devant les hommes ...

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Les chrétiens sont comme de la lumière pour les autres, pour tous les hommes du monde entier. Si nous sommes chrétiens nous devons ressembler au Christ.

      Si vous voulez l'apprendre, l'art de la prévenance vous fera ressembler de plus en plus au Christ, car son cœur était humble et il était toujours attentif aux besoins des hommes. Une grande sainteté commence par cette attention aux autres ; pour être belle, notre vocation doit être toute remplie de cette attention. Là où Jésus a passé, il a fait du bien. Et la Vierge Marie à Cana n'a pensé qu'aux besoins d'autrui et à les communiquer à Jésus.

      Un chrétien est un tabernacle du Dieu vivant. Il m'a créée, il m'a choisie, il est venu habiter en moi, parce qu'il avait besoin de moi. Maintenant que vous avez appris combien Dieu vous aime, quoi de plus naturel pour vous que de passer le reste de votre vie à rayonner de cet amour ? Être vraiment chrétien, c'est accueillir vraiment le Christ et devenir un autre Christ. C'est aimer comme nous sommes aimés, comme le Christ nous a aimés sur la croix

Teresa de Calcutta (1910-1997), La joie du don, Seuil 1975, p.31

 

 

Le mot d'Avent du jour :

"Pourquoi ce matin ton coeur pleurait,
En cette immense peur d'exister ?
Pourquoi ces larmes salées,
Alors que Dieu est à tes côtés ? ...     lire la suite

 

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