30 juin 2016

Tu trouveras les mêmes ici

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Il était une fois un homme assis près d’une oasis, à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient. Un jeune homme s’approcha de lui et lui demanda :
- Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question :
- Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
- Égoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir.
- Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le vieil homme.

Un peu plus tard, un autre voyageur s’approcha et lui demanda la même question. Le vieillard lui répondit aussi de la même manière, mais cette fois l’étranger confia :
- Ils étaient bons et bienveillants. J’y avais de nombreux amis et j’ai eu du mal a les quitter.
- Tu trouveras les mêmes ici, répondit alors le vieil homme.

Un marchand, qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les deux conversations et il interpella le vieillard :
- Comment peux-tu donner des réponses si différentes à la même question posée ?
- Chacun porte son univers dans son cœur, dit le vieil homme. D’où qu’il vienne, celui qui n’a rien trouvé de bon par le passé ne trouvera rien ici non plus. Par contre, celui qui avait des amis dans l’autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles. Car vois-tu les gens sont vis-à-vis de nous ce que nous trouvons en eux.

Un Conte...

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29 juin 2016

Le courage du service

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" Heureux celui qui ne suit pas un chemin facile " ...

Seigneur, tu nous invites à nous mettre au service des autres.
Tu sais combien c’est difficile.
Tu sais qu’aujourd’hui pour réussir professionnellement,
il faut réagir à l’opposé, faire preuve d’agressivité.

Durant mes études, cette formation à déteint sur le reste de ma vie.
J’ai parfois la tentation de l’ascension personnelle.

Parfois, mes motivations à m’engager obéissent à cette ambition.
J’en oublie les autres.

Pardonne-moi, Seigneur, pour les actes que je pose
non pas dans un but de service, mais dans mon intérêt propre.
Donne-moi la force de reconnaître qu’aider les autres
est plus enrichissant que tout succès individuel.

(auteur inconnu)

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28 juin 2016

La crise des ânes

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Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village.

Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash, 100 euros l’unité, tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie.

Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait en acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.

Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.

Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.

Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois.
Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ?

Lu sur internet...

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27 juin 2016

Seigneur, apprivoise-moi

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Tu sais bien que les hommes ont besoin d'amis.
Ils ne peuvent pas vivre seuls.
Alors, Seigneur, veux-tu être mon ami ?
Pour cela, chaque jour, je viendrai m'asseoir près de toi.
Je te regarderai, tu me regarderas.
Il y a tant de choses dans un simple regard !
Tu sais bien que moi, je ne sais pas parler,
pas même à toi.

C'est tellement embrouillé et compliqué
ce qu'il y a dans mon coeur .
Apprends-moi seulement à t'écouter
dans le silence de mon coeur.
Apprends-moi aussi que pour toi,
je suis unique au monde.

Tu sais bien Seigneur
que j'ai besoin de toi pour vivre.
Mon coeur a tellement besoin d'amour,
alors accroche-le bien fort au tien
parce que toi aussi, tu veux avoir besoin de moi.

Et puis, Seigneur, si tu m'apprivoises,
nous aurons besoin l'un de l'autre.
Je serai pour-toi unique au monde,
tu seras pour moi unique au monde.
Partout où j'irai je te trouverai, ce sera merveilleux.

J'irai vers les hommes avec toi,
ils seront tous mes amis,
tu m'apprendras à les aimer comme toi tu les aimes
et j'aurai besoin d'eux
parce que toi, tu veux avoir besoin de moi
et comment pourrai-je t'aimer si ce n'est à travers eux !

Je serai pour toi unique au monde
et tu seras pour moi, unique au monde
Si tu m'apprivoises, chaque homme
deviendra pour moi unique au monde
parce qu'il est pour toi unique au monde.

Son étoile, ce sera pour moi une de tes étoiles.
J'aimerai les regarder le soir
et si je sais bien regarder, avec mon coeur,
je verrai qu'aucune ne se ressemble
parce que chacune a sa place dans ton ciel
et elles seront toutes mes amies.

Seigneur, pour que chaque homme
devienne pour moi unique au monde,
tu m'as donné ton grand secret.
Le voici :
''On ne voit bien qu'avec le coeur,
l'essentiel est invisible pour les yeux.''

Seigneur, apprivoise-moi, veux-tu ?

Soeur Emmanuelle

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26 juin 2016

LE MOT D'AMOUR

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Un mot, un seul, pour tout rassembler, pour tout résumer. Un mot qui n'en finit pas d'être prononcé, qui ne finira jamais de construire. Voici ce mot qui brûle les lèvres ; il monte du fond du cœur, il éclate comme un bonheur. Par lui, toute la création s'est mise à chanter pour transmettre d'âge en âge le sens de la vie, la véritable force qui fait grandir l'humanité.

Un mot ! Prononcez-le autour de vous, faites-le grandir au fond de vous, vivez-le les uns avec les autres. Soyez féconds de mille mains tendues, soyez joyeux d'un sourire qui efface les rides ; soyez lumineux de l'esprit qui rappelle à la vie. Ayez en vous le mouvement vers l'autre ; ayez pour vous la force des déracinements, ayez au-delà de vous la seule attitude qui vous sauvera... Jetez vos vieilles habitudes à la brocante des bons sentiments ; rejetez les fantômes de vos trop vieilles coutumes, abandonnez toutes vos fausses pudeurs pour vivre l'esprit de vérité.

Voici ce mot : il est trop simple, pour qu'on le vive seul ; il est trop pur pour que nous puissions nous y accrocher de notre propre force ; il est trop doux pour la dureté de nos cœurs, pour la complexité de nos tendresses.

Alors, courage ! Par lui, le monde fut vaincu. Il suffit de ce précepte : AIMER.

J. Rieux

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