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L'Atelier Multimédia, animés par les Salésiens de Don Bosco réalise des produits, sur différents supports, destinés à une réflexion humaine et chrétienne des jeunes et de leurs éducateurs.
Connaissez- vous cet extrait de Jacques Ancet : " L' imperceptible " ( 1996 )
Ça vient, c'est déjà reparti. Tu crois que c'est le temps, mais non. Autre chose. Comme une effervescence minuscule: tu fais un lit, tu marches dans une rue quelconque et c'est là. Comme une clarté au milieu du jour, mais sans lumière.
Sans rien d’autre pour le dire que quelques mots, soudain, très simples — table, cri ou silence ou nuit… — et qui insistent. Alors, tu les prends: ils forment de petits organismes brefs, pareils à des coquillages que tu porterais à l'oreille pour écouter. (Tu crois que c'est le bruit de la mer, mais non).
Ou des cristaux brûlant du même éclat multiplié, mais d'où venu? Tu regardes autour de toi: montée d’escalier, mur, visage, cuvette, matin sur la vitre. C'est comme une vague unique, silencieuse, invisible.
Toutes les choses la reflètent et, en même temps, elles y brillent, s'y effacent. Ça vient, oui, mais c’est immobile. Ce n'est rien de ce que tu peux dire. Mais tu parles, malgré tout. Pour écouter entre les mots, comme dans le coquillage. Ce vide bruissant.
Tu dis chut!, écoute. Mais ce n'est rien. Tu dis: c'est l'imperceptible .
Commentaires
Merci !
Connaissez- vous cet extrait de Jacques Ancet : " L' imperceptible " ( 1996 )
Ça vient, c'est déjà reparti. Tu crois que c'est le temps, mais non. Autre chose. Comme une effervescence minuscule: tu fais un lit, tu marches dans une rue quelconque et c'est là. Comme une clarté au milieu du jour, mais sans lumière.
Sans rien d’autre pour le dire que quelques mots, soudain, très simples — table, cri ou silence ou nuit… — et qui insistent. Alors, tu les prends: ils forment de petits organismes brefs, pareils à des coquillages que tu porterais à l'oreille pour écouter. (Tu crois que c'est le bruit de la mer, mais non).
Ou des cristaux brûlant du même éclat multiplié, mais d'où venu? Tu regardes autour de toi: montée d’escalier, mur, visage, cuvette, matin sur la vitre. C'est comme une vague unique, silencieuse, invisible.
Toutes les choses la reflètent et, en même temps, elles y brillent, s'y effacent. Ça vient, oui, mais c’est immobile. Ce n'est rien de ce que tu peux dire. Mais tu parles, malgré tout. Pour écouter entre les mots, comme dans le coquillage. Ce vide bruissant.
Tu dis chut!, écoute. Mais ce n'est rien. Tu dis: c'est l'imperceptible .
- Jacques Ancet " L' imperceptible - ( 1996) -
Très belle journée !
Écrit par : Myriam de Terwangne | 29/08/2017
Répondre à ce commentaireSEIGNEUR JE TE remercie pour TA presence. TRES belle journee
Écrit par : hoda | 29/08/2017
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