25 mars 2008

Pâques : Le chant du silence

rosee[1]

 
La pierre qui fermait le tombeau
A été enlevée; plus rien n'obscurcira notre foi.
 
Le tombeau est vide;
Une absence pour dire une infinie présence,
Le Seigneur est ressuscité.
 
Le Christ a souffert
Pour habiter nos souffrances.
 
Il est mort
Pour nous accompagner
Jusque dans nos tombeaux
Et nous en libérer.
 
Il est ressuscité
Pour que sèchent nos larmes;
Pour que le poids de nos croix de deuil,
De souffrance, de péché,
Soit allégé;
Pour que s'ouvrent
Les portes de l'Espérance.
 
Les bouleversants alléluia
Nous conduisent aux franges de l'indicible,
Là où toute forme d'écriture
Le cède à jamais à la musique silencieuse.
 
Un texte de  Marie-Hélène Renaut

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