Mathieu nous écrit…

Chers amis, Chères Amies,

Il n'y a pas si longtemps, Franz m'a demandé d'écrire un petit texte en relation avec le thème du week end « Farnières 2003 » : témoigner de sa foi dans un Monde pluraliste.  Je ne savais pas trop comment m'y prendre.  J'ai donc décider d'y participer.    C'est vrai,…Je me demandais où j'allais atterrir et si j'y trouverais quelque chose, si j'allais vraiment m'y investir.
Il ne m'a fallu que quelques instants pour comprendre…Les Salésiens (et Salésiennes bien sûr !), c'est vraiment quelque chose.  Accueil, tolérance, gentillesse, humour, partage, tels sont les mots qui vous caractérisent.

Et puis il y a la foi, mais elle est particulière, difficile à décrire.  C'est une foi du quotidien, une foi à la portée de tous, une foi véritable qui guide vos actes et vos paroles, une foi à toute épreuve et pourtant à chaque instant requestionnée… et cela, je l'admire.

Samedi soir, j'ai su que c'était avec vous que je voulais recevoir l'Eucharistie pour la première fois.  Cela avait pris un sens.

Vous m'avez accueilli dès la première seconde, sans questions, sans a priori.
Pour tout ce que vous m'avez apporté(c'est plus que vous pouvez l'imaginer !), je voudrais simplement vous remercier.  Je pense à vous.  « Bonne route. »


Farnières, à chaud. (en direct d'Ampsin)

Anne-Marie :
On revient plein d'ardeur. On est pris par l'ambiance. Tout ce qu'on vit là, ça aide dans la vie quotidienne.

Rolande :
Après on retombe dans la réalité, mais il reste quelque chose, des phrases, des moments qui nous ont frappés.

Jeanne :
S'il y avait un jour en plus, ce ne serait pas plus mal.  On est allé recharger nos accus.  On vit là quelque chose de merveilleux. Il y a l'entente, il y a tout. Ce qui n'arrive pas dans la vie courante.  C'est la première fois que je fais cela. Je n'avais jamais vécu ça avant et je le regrette. J'aurais dû participer plus tôt.

Jacqueline Dony
 :
Deux très beaux jours.  Moi qui suis timide, là j'étais acceptée tout de suite par la famille.  Je m'y suis sentie bien. C'est vrai que c'est un peu court.

Rolande :
Le dimanche après-midi, on pourrait imaginer des rencontres après le dîner du genre « marche de la confiance » par exemple.  Chaque année est différente. On retient l'esprit de famille.

Ginette :
J'y ai vécu des moments très riches au moment des carrefours et de l'atelier « paroles ».  J'y ai découvert des personnes que je ne connaissais pas vraiment et qui sont géniales.  Il n'y a pas de barrières à Farnières : je me suis surprise à tutoyer tout le monde, même des personnes beaucoup plus âgées que moi et cela tout naturellement.  Je retiens le moment de la communion de Mathieu comme un moment extraordinaire d'émotion. Quelle chance qu'il nous ai permis de vivre cela avec lui !

Francis :
Ce qui m'épate toujours, c'est la confiance qui s'installe tout de suite. On se raconte chacun très vite et très librement. La vie devrait être comme ça.  Je devrais moi-même être comme ça, à Farnières et en dehors    aussi.

Nicole :
Je m'y plais bien et j'aspire chaque fois à l'année suivante. D'année en année, je change et j'y puise beaucoup de force.

Aline :
Je n'y suis pas allée cette année, mais chaque fois que j'y suis allée j'ai trouvé cela très enrichissant. Je me souviens de la prière du soir de Jean, c'était toujours un moment extraordinaire.  Cela fait du bien de vous entendre et de retrouver l'ambiance de là-bas.

Arlette :
Ca donne envie d'y aller.



Du Gabon à Farnières, des chemins de rencontre et de partage…,
des chemins de fr@ternité

Nos salutations cordiales du Gabon, de la part de Yolande, Béatrice, Arsène (Salésiens Coopérateurs)
et Ludovic (Aspirant Coopérateur).  Nous avons bien reçu l'info-coop de mars 03 très riche
et nous avons aussi ensemble, 
essayer de réfléchir et de partager sur le thème "La foi dans un monde pluraliste".
Nous vous envoyons le condensé de notre partage après réflexion individuelle.

Merci encore de toujours penser à nous, nous accueillons toujours avec beaucoup de joie vos
expériences et cela nous sert d'exemple bien que les contextes soient différents,
mais l'homme reste l'homme !  Union de prières et salutations à toute la communauté !


1 Quand nous pensons au mot « monde », nous penchons pour la deuxième définition qui nous a été donné par le Père André.  En effet, nous pensons que le monde est l'ensemble de tout ce qui existe, créé par Dieu, où tous les hommes devraient vivre en harmonie et en relation avec notre Dieu Créateur. Dans cet optique, Dieu est le centre du monde, le centre de tout. Tout ceci, confère le livre de la Genèse, les chapitres 1 et 2.

2 Par monde pluraliste et par rapport aux explications qui sont données, nous pouvons traduire cela par une certaine séparation de Dieu et l'homme. En effet, nous vivons de plus en plus dans le courant contraire de la création telle que Dieu l'a voulu au départ  : l'homme s'accapare de plus en plus de tout, il voudrait devenir le centre de tout, le seul maître à bord à la place de Dieu. Dans un monde pluraliste, tout ce qui est mécanisme, calcul dominent au détriment des valeurs sociales, spirituelles, traditionnelles : Dieu est de plus en plus relégué au dernier plan, on recourt de moins en moins à Lui, c'est la loi de la jungle, les plus forts écrasent les plus faibles . On s'inspire de toutes les tendances, de tous les courants philosophiques, spirituelles, traditionnelles, … qui conviennent, qui sont à « notre goût » pour faire ressortir un idéal. L'accent est mis sur le matériel, l'avoir : tout est chosifiée, on ne croit plus en Dieu mais à l'avenir, à la réussite. L'égoïsme fait place à l'amour.

3 Nous croyons fondamentalement que Dieu nous aime d'un amour incommensurable au point de nous envoyer son Fils Unique pour la rémission de nos péchés, pour que nous ayons la vie éternelle. Nous croyons au Dieu de l'Alliance qui ne se détourne jamais des hommes, de l'homme malgré nos infidélités, nos trahisons face aux épreuves, aux revirements de situation, à la vie facile.

Nous pensons que la foi et le doute vont presque de pair. En effet, la foi est constamment en combat avec le doute car la foi qui n'a pas été testée, éprouvée, n'a aucune valeur ! Le doute n'est pas mauvais en soi mais devrait plutôt nous inciter à toujours chercher, être toujours sur le qui-vive, en quête de Dieu et pour cela plusieurs armes nous sont proposées : la prière, la Parole de Dieu, les enseignements, les formations, la bonne connaissances des doctrines, des dogmes de  notre Église, …… (les points 3 et 4 définissent bien ce point de vue).
Donc, du doute naisse des remises en question, des remises en cause face à certaines réalités de la vie, face à certaines « vérités » de l'Eglise comme les dogmes par exemple. Et ce qui est important c'est la recherche, l'esprit d'émulation qui nous pousse à savoir davantage, à nous instruire. Évidemment le revers de la médaille du doute, c'est de s'arrêter, d'accepter sans chercher, faire du suivisme et surtout de tout abandonner.



SUR LE CHEMIN D'EMMAÜS   Luc 24,13-35     revisité à la façon WE de Farnières


Ce même jour deux d'entre eux se rendaient à un village appelé Emmaüs qui se trouvait à environ onze kilomètres de Jérusalem.

Vendredi soir, nous étions nombreux à nous diriger vers Farnières.


Ils parlaient de tout ce qui s'était passé. Pendant qu'ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s'approcha et fit route avec eux. Ils le voyaient mais quelque chose les empêchait de le reconnaître.

Nous nous étions regroupés dans les voitures et le temps de la route était  l'occasion de prendre des nouvelles, d'échanger sur le quotidien, sur l'actualité.

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Savoir se concentrer   "Tout par amour, rien par force" (3)  sur le chemin de FARNIERES 2003  actualité de la démarche éducative de Jean Bosco  Sur les pas de Jean Bosco (8)  La page blanche     sommaire   

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