30 octobre 2011

Saints humbles

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 « Ils ne font rien de particulier ou d’extraordinaire pour attirer les regards. Il faut être attentifs pour les découvrir. Quand ils sont là, il y a du respect dans l’air et de la tolérance et de l’amour et une autre tournure des esprits et des cœurs… Une autre lumière. Une joie et une espérance qui viennent de l’Evangile.

Ils ne se cachent pas. Ils n’ont pas honte mais ils sont discrets car ils savent que les grandes moissons germent dans l’obscurité de la terre et que les grandes récoltes se préparent dans les profondeurs.

Ils sont présents, discrets et humbles, comme le levain. Ils font bouger le monde. Ils existent. Il suffit d’être attentifs et on les voit, nombreux, dans les lieux de chaque jour.

D’ailleurs, au milieu de la foule indifférente, tu es peut-être de ceux-là ?... »

Ch SINGER

 

Pour vivre la Toussaint :

Coincée entre potirons et chrysanthèmes, la fête de la Toussaint nous rappelle que nous sommes tous en chemin... pour être saints. Tous saints ? Une question, cent réponses... au moins !   Et ci-dessous, quelques liens pour aller plus loin:

«Textes et prières pour faire la fête...»  
[   Tous saints ?   ]

«La vocation chrétienne est un appel à la sainteté ...»  [   Oser être saint !   ]

 

 

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09 octobre 2011

« Chaque arbre se reconnaît à son fruit »

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Dieu commanda en la création aux plantes de porter leurs fruits, chacune « selon son genre » (Gn 1,11) : ainsi commanda-t-il aux chrétiens, qui sont les plantes vivantes de son Église, qu'ils produisent des fruits de dévotion, chacun selon sa qualité et vocation. La dévotion, la vie chrétienne, doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l'artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée ; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier...

Serait-il à propos que l'évêque voulût être solitaire comme les chartreux ? Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les capucins, si l'artisan était tout le jour à l'église comme le religieux, et le religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain comme l'évêque ? Cela ne serait-il pas ridicule, déréglé et insupportable ?

Cette faute néanmoins arrive bien souvent...

Non, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie ; elle perfectionne tout... « L'abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les abîmer », les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées. La vraie dévotion fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vocation ni d'affaires, mais au contraire elle les orne et embellit... Le soin de la famille en est rendu paisible, l'amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d'occupations plus suaves et amiables.

C'est non seulement une erreur mais une hérésie, de vouloir bannir la dévotion de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés... Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.

Saint François de Sales (1567-1622), Introduction à la vie dévote, I, ch. 3

 

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02 octobre 2011

Viens Seigneur !

 

 

 

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« Seigneur, comment ta voix pourrait-elle parvenir jusqu’à nous ?  Notre existence est tellement remplie de soucis et de pressions et de courses auxquelles nous sommes soumis.  Est-ce pour cela, Seigneur, que notre vie, parfois, ressemble à un désert?

C’est pourquoi, Seigneur, nous venons te célébrer et prier : c’est vital pour nous!  C’est pour te préparer un chemin, c’est pour dégager le terrain, c’est pour maintenir une ouverture et respirer, c’est pour permettre à ta voix, au milieu des rumeurs et des peurs et du travail, de se frayer un chemin jusqu’à nous et de résonner dans notre vie.  Car nous le savons bien, Toi seul, ta Parole seule nous rend capables de ne pas nous dessécher!

Viens, Seigneur, nous te faisons de la place!  Viens en nos déserts tellement encombrés!  Viens et nous pourrons vivre. »

Ch. Singer, Terres.

 

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« LES JEUNES VOUS ATTENDENT ET ATTENDENT TANT DE CHOSES DE VOUS… »

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« L’Eglise, si elle veut rester fidèle à sa mission de sacrement universel de saluts doit apprendre les langages des hommes et des femmes de chaque époque, de chaque ethnie, de chaque lieu. Et nous Salésiens, d'une manière particulière, nous devons apprendre et utiliser le langage des jeunes.

Il n'y a pas de doute que dans l'Eglise d'aujourd'hui, mais aussi à l'intérieur de nos institutions, il existe un sérieux problème de langage.  Au fond, il s'agit d'un problème de communication, d'insertion de l'Evangile dans les réalités sociales et culturelles; d'un problème d'éducation à la foi pour les nouvelles générations.

Voici donc un défi et une tâche pour nous aujourd'hui ; être des éducateurs capables de communiquer avec les jeunes et de leur transmettre le grand trésor de la foi en Jésus Christ. »

 

Pères Chavez – Août 2008

 

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25 septembre 2011

Si nous savions écouter Dieu ...

 

 

 

 

 

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«Si nous savions écouter Dieu, nous l’entendrions nous parler.  Dieu parle en effet. Il a parlé par son Evangile, Il parle aussi par la vie, ce nouvel évangile dont nous écrivons une page chaque jour. Mais parce que notre foi est trop faible et notre vie trop humaine, rarement nous recevons le message de Dieu…»


« Si nous savions écouter Dieu, si nous savions regarder la vie, toute la vie deviendrait prière.  Car toute la vie se déroule sous le regard de Dieu et rien ne doit être vécu sans lui être librement offert.  Les mots de chaque jour nous servent d’abord de trait d’union avec le ciel…. Ils ne sont qu’un moyen.  Mais la prière silencieuse qui s’évade des mots ne doit jamais se priver de la vie, car la vie de chaque jour est la matière première de la prière. » 

M. Quoist, Prières.

 

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