10 mars 2017

Accomplir sa tâche

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Aimer Dieu concrètement,
c'est aimer ce qu'il nous donne à aimer.

Nous faisons de Dieu un être de rêve :
nous nous leurrons en tâchant de sortir de la banalité
par des attitudes très superficiellement originales ;
en réalité, le visage des choses banales
c’est le visage du Dieu caché.

Voir Dieu dans le devoir de chaque jour,
l'ordinaire quotidien, les déconvenues,
c'est accomplir sa tâche en y prenant goût,
l'aimer vraiment, avec tout nous-mêmes,
y compris notre sensibilité.

Voyant toutes nos tâches dans l'amour de Dieu,
nous comprenons que nous n'avons pas à faire
des choses non communes,
mais à faire non communément des choses communes.

Que notre effort soit donc paisible,
conduit dans la confiance et la reconnaissance.
Le but à poursuivre n'est pas de faire de nous un chef-d'œuvre,
mais d'aller à Dieu comme il le mérite.
Il s'agit moins pour nous de nous occuper à nous parfaire
que de nous oublier...

Robert Guelluy

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09 mars 2017

L'innocent

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L'innocent est celui qui n'a pas commis de délit...
on l'avait accusé, injustement et à tort,
mais il a su prouver son innocence.

L'innocent est celui en qui ne réside pas le mal...
et il ne le fait pas, en lui aucune duplicité,
son cœur n'est pas partagé, aucun détour en lui,
ni dans sa conduite, ni dans ses paroles.

Il n'a qu'un seul regard celui de l'amour
mais de l'amour de don il se répand sans compter.

L'innocent qui ne fait pas le mal est très différent 
de celui qui croit être bon,
le vertueux, celui qui suit la loi,
et parce qu'il la suit, se croit pur,
pur par la loi, mais impur, peut-être, par l'esprit.

Jean Vanier

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08 mars 2017

De petites et de grandes joies

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Nous ne pouvons modifier nos émotions par la force, ni les programmer. Mais il dépend de nous de nous mettre en route vers la source de joie qui coule au fond de notre âme. A chacun sa porte d'entrée. Pour l'un, ce sera la beauté de la nature, pour un autre, la musique, pour un autre encore, la prière et le silence.

Evidemment, nous ne devons point nous contraindre à toujours être joyeux. Il suffit de croire que la "joie imprenable" demeure au fond de notre être. Alors, dans les périodes de deuil ou d'angoisse, nous saurons qu'elle ne nous abandonne pas.

Notre tâche, c'est de parvenir toujours au contact de celle-ci en nous ouvrant aux petits bonheurs du quotidien : la joie de vivre, de travailler, de faire des rencontres, de bavarder avec quelqu'un, de partager un repas.

Car il importe de savoir que le fait de goûter à une multitude de petites joies, parfois invisibles au quotidien, est le chemin vers la "joie parfaite", cette haute expérience dont parle Jésus. Lorsque la joie nous traverse, notre coeur se dilate.

C'est alors que nous nous ouvrons, non seulement à Dieu, mais aussi aux êtres humains autour de nous, à la beauté de la nature, et aux nombreux présents que Dieu et les hommes nous offrent chaque jour. Pour notre bonheur.

Anselm Grün

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de la part de Maxime
et de ses amis de l'Escalpade
.

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05 mars 2017

Tu es le Jour

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Me glisser dans Ton jour,
Ton jour qui est le mien :
Venir boire en Tes mains
Comme un très jeune agneau

Te livrer tout le jour
ce jour qui est le mien
T’attendre dans mes jours
Mes jours qui sont les tiens,

Car Tu es le Jour
l’incomparable Jour
Qui fais naître mes jours.

Sœur Myriam

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04 mars 2017

Ouvrir son coeur

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Accueillir est un signe de véritable maturité humaine et chrétienne.
Ce n'est pas seulement ouvrir sa porte et sa maison à quelqu'un.
C'est lui donner de l'espace dans son cœur,
pour qu'il puisse exister et grandir.

Un espace où il se sait accepté comme il est, avec ses blessures et ses dons.
Cela suppose qu'il existe dans notre cœur un lieu silencieux et paisible
où les autres peuvent trouver le repos.
Si le cœur n'est pas paisible, il ne peut pas accueillir.

Accueillir, c'est être ouvert à la réalité telle qu'elle est,
en la filtrant le moins possible.
J'ai découvert qu'il y a beaucoup de filtres en moi,
par lesquels je sélectionne et je modifie la réalité que je veux accueillir :
la réalité du monde, des personnes, de Dieu et de la Parole de Dieu.

Je choisis ce qui me plaît, ce qui flatte mon moi et me valorise.
Je rejette ce qui me fait souffrir, me dérange
et me donne un sentiment d'impuissance ;
ce qui peut faire remonter en moi des sentiments de culpabilité ou de colère,
ou une sexualité blessée.
Nous avons tous, depuis notre petite enfance,
des filtres qui protègent la vulnérabilité de notre coeur et de notre esprit.

Grandir, c'est enlever ces filtres et accueillir la réalité qui est donnée,
non plus à travers des idées préconçues,
des théories, des jugements préfabriqués, des préjugés,
ou à travers notre affectivité blessée, mais telle qu'elle est.
Ainsi, nous sommes dans la vérité, et non plus dans un monde d'illusions.

Jean Vanier

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