02 août 2013
Eduquer, une aventure qui engage
ITINÉRAIRE SPIRITUEL: Éduquer, une aventure qui engage.
LE CHRIST PÉDAGOGUE :
S'il est un mot largement mis en avant aujourd'hui, c'est bien celui de liberté. N'est-il qu'une revendication d'individualisme ? Il pourrait aussi révéler une insatisfaction face à des systèmes plus ou moins coercitifs. L'Evangile, loin d'être un système, se présente comme chemin de liberté. La manière dont Jésus présente le Royaume dont il vient est pour le moins étrange. Pilate ne saisit pas grand-chose, et les Douze eux-mêmes s'esquivent au moment douloureux de la Passion. Et pourtant à la lumière de la Résurrection pleinement dévoilée en l'Esprit de Pentecôte, le chemin de Lumière est clairement tracé dans ce même Evangile. Il est tracé selon une pédagogie à la fois ferme et délicate. Contemplons le dialogue de Jésus avec la Samaritaine (Evangile selon Saint Jean chapitre 4 - LIRE). Comment ne pas être ému de ces fines touches avec lesquelles le Christ se laisse découvrir ? Rien n'est violemment imposé, tout est finement suggéré.
Aux premiers siècles, les Pères de l'Eglise ont souvent exprimé combien Jésus est le Pédagogue de Dieu dans le rayonnement de l'Esprit-Saint. Ils nous ont fait saisir que par étapes nous sommes invités à nous laisser façonner en cet Amour. Savoir ne pas imposer ce que nous sommes – encore moins ce que nous avons –, mais écouter ce que tout autre propose pour faire route ensemble. Ne sommes-nous pas toujours invités à « l'Ecole d'Emmaüs » !
P. Philippe Mollac,
Prêtre de Saint Sulpice
Pour suivre l'itinéraire : cliquez ICI ... et bonne route !
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31 juillet 2013
Se préparer au sommet
Le rendez-vous est fixé au dimanche suivant. Toute la famille se réjouit à l’idée de faire cette sortie en montagne avec l’un des meilleurs guides de la région.
Alors, cette semaine, pas question de rester sans rien faire : il faut se préparer pour être en bonne condition physique et pouvoir profiter au maximum de cette randonnée qui s’annonce exceptionnelle.
Nous aussi, chaque dimanche, nous sommes conviés à un sommet. Il serait dommage d’arriver les mains dans les poches…
Si, au fil des jours, nous nous laissons façonner par la parole de dieu, si nous la laissons résonner en nous dans une écoute priante, alors nous sommes mieux préparés pour entrer dans le mystère de l’Eucharistie.
N’oublions pas, la prière, c’est comme le sport : il vaut mieux voir petit et régulier que trop grand et exceptionnel !
(P.E.E)
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29 juillet 2013
Faites-le quand même...

Sois gentil quand même...
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27 juillet 2013
Une source intarissable d'inspiration
Sur les Béatitudes (2/2)
Les Béatitudes ne sont pas un code mort que l’Eglise est appelée à transmettre le plus fidèlement possible ; elles sont une source d’inspiration perpétuelle, parce que celui qui les a proclamées est ressuscité et bien vivant. A elles, s’applique ce que le poète Charles Péguy dit de toutes les paroles du Christ:
«Jésus ne nous a pas donné des paroles mortes que nous devons enfermer dans de petites boîtes et que nous devons conserver dans l’huile rance… Il nous a donné des paroles vivantes à approfondir, à préserver.
Les paroles de vie ne peuvent que se conserver vivantes, nous sommes appelés à approfondir la Parole du Fils de Dieu, à nous en nourrir. C’est à nous qu’elle appartient, cela dépend de nous de la faire entendre dans les siècles des siècles, de la faire résonner».
DMA 3 /4 2013
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26 juillet 2013
Le coeur du message...
Sur les Béatitudes (1/2)
«Sur chaque carte d’identité il y a une photo personnelle. Durant sa vie Jésus n’a pas voulu qu’un peintre fasse son portrait. Les Béatitudes constituent son portrait, sa splendide photo. Le chrétien, disciple du Christ a une carte d’identité authentique seulement s’il vit les Béatitudes ; autrement elle est fausse» (G. Nervo 2012).
Les béatitudes sont le cœur du message de Jésus, une proclamation messianique, une annonce que le règne de Dieu est arrivé. Pour les prophètes, les béatitudes étaient au futur, une espérance. Pour Jésus, elles sont au présent : aujourd’hui les pauvres sont bienheureux.
- Avec les béatitudes, Jésus proclame que face à l’amour de Dieu il n’y a pas de personnes proches ou lointaines, il n’y a pas de marginaux : mieux, ceux qui sont devenus des marginaux sont les premiers dans le Royaume.
- Jésus ne proclame pas seulement les béatitudes, mais il les vit. Il a été pauvre, il a souffert, il a eu faim : pourtant il a été aimé de Dieu. Le paradoxe des béatitudes est là : la vie du Christ démontre que les pauvres sont bienheureux, parce qu’ils sont au centre du royaume et parce que – contrairement aux évaluations communes
– Ce sont eux, les pauvres, les crucifiés, qui constituent l’histoire du salut.
Tout cela sans perdre de vue que le royaume de Dieu n’est pas de ce monde.
(DMA 3 / 4 2013)
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