Habiter sa maison (29 octobre 2012)

« C’est la société qui est malade. Il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre, par l’amour, et l’amitié, et la persuasion. Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’Ame humaine. »   Julos Beaucarne

 

Quand on a l'impression de ne pas habiter chez soi ou de ne pas être inclus dans un collectif; quand les objectifs, les moyens nous échappent… alors, comment retrouver un lieu pour soi?  La tentation est de demander à d'autres de donner un sens à ce que l'on vit comme si cela devait descendre du "ciel".  Nous, chrétiens, avons la conviction que Dieu habite "notre" maison.  Ce n'est pas rien de savoir qu'à la Pentecôte l'Esprit saint envahit la maison où se trouvent réfugiés les Apôtres.  Des flammes de feu!  Comme le foyer qui rassemble, qui réchauffe, qui nourrit.

Peut-être devrons-nous mieux habiter notre "maison" qui n'est pas seulement un lieu qu'on loue à d'autres.  Elle est bien le lieu de vie, de transmission et d'envoi.

Dans nos églises, aujourd'hui en difficulté pour être entretenues, les flammes de l'Esprit continuent de se répandre pour inciter chacun à prendre confiance en soi.  Nous ne sommes pas meilleurs que les autres, mais nous sommes appelés à construire la "maison" de l'humanité où chacun trouve sa place, où chacun peut "habiter" avec l'autre, différent et magnifiquement semblable.

L'anniversaire des 50 ans du Concile Vatican II dit toute l'actualité de ce message: rien de ce qui est humain n'est indifférent aux disciples du Christ.  Le monde est donc notre maison.

Prenons-en soin!

Père Pascal Harmel-sdb,
Curé de Lille-Sud


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