La différence (23 septembre 2009)
La différence ne sera féconde, interpellante et dynamique que si la relation se poursuit et se développe dans l'amitié et la considération réciproques.
Pour qu'il puisse y avoir une interpellation mutuelle et une discussion féconde, il faut porter attention à l'autre, se préoccuper de ce qu'il dit, vit et pense.
On fait bon usage de la différence, quand on demeure proches, quand on se respecte les uns les autres, et qu'on s'écoute mutuellement.
Il ne s'agit donc ni de supprimer les différences, ni de les figer, mais de les rendre positives et fécondes.
Elles signifient non pas que les uns auraient tort et les autres raison, mais que chacune de nos confessions a une parole à faire entendre et un service à rendre à l'autre.
Elles doivent s'interpréter comme une chance, celle d'un dialogue qui suscite une dynamique et ouvre les chemins d'une fidélité plus grande, et non comme une trahison et un malheur
André GOUNELLE.
| Commentaires (0) | Facebook | |
Imprimer | |