Farnières 2004
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plan du site
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Réalisé par Ginette Collet (groupe Ampsin), voici le compte-rendu
de notre w-e |
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PARLE-MOI ! J'AI DES CHOSES A TE DIRE |
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Salle Melon, vendredi soir. |
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Ceux qui
sont déjà arrivés sont rassemblés pour le mot d'accueil de notre Coordinateur
Provincial Franz DEFAUT qui nous demande un petit ¼ d'heure de patience pour
permettre aux derniers arrivants d'atterrir. |
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A en juger par le joyeux brouhaha qui règne,
cela n'est pas pour déplaire à l'assemblée. Chacun se retrouve ou se découvre
avec plaisir. Et ce petit temps d'attente passe comme l'éclair. |
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Farnières, c'est cela aussi: la joie de se
retrouver comme si le temps de la séparation n'avait pas de prise, comme si
de Farnières en Farnières, la joie et la fraternité n'avaient pas de
frontières. |
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Le week-end des Coops, c'est une espèce
d'espace-temps, une bulle de bonheur où chacun vient puiser des forces pour
une année entière. |
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"BIENVENUE A FARNIERES" |
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Après nous avoir demandé une pensée pour ceux qui n'ont pu être
présents, mais qui le sont dans nos cœurs, Franz remercie la Communauté de
Farnières qui nous accueille depuis des années. |
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"Je voudrais vous partager 3 grandes nouvelles, 3 projets, et
les confier à votre prière: |
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Ø
La promesse de Pierre ROBERT de Ganshoren. |
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Ø
La promesse de Francis COLLET d'Ampsin. |
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Ø
La reconnaissance officielle du groupe de
Ganshoren. |
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Que notre prière fraternelle accompagne ces avènements |
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en renforçant le lien communautaire qui nous unit. |
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S'engager c'est choisir de donner la vie. |
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Tout engagement est naissance |
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Toute communauté est lieu de vie, de promesse et d'avenir. |
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Elle est lieu de rencontre, d'écoute et de partage. |
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Lors de notre W-E 2002, nous terminions en
disant : Donner naissance à une
communauté, c'est vivre, dans le discernement de la prière, la force de la
communion, la paix de la fraternité et la joie du travail partagé. |
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Souvenez-vous l'an dernier, nous ressentions toute la chaleur de
l'instant d'Emmaüs vers lequel Père André Penninckx nous a conduit… |
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Quels sont dans ma vie ces instants d'Emmaüs, où, à un signe de
don et de partage, |
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nous donnons naissance à l'Amour qui donne vie ? |
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Où donnons-nous naissance à nos communautés ? |
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Où sont ces lieux ouverts où, quand vient le soir, nos cœurs et
nos corps trouvent à s'abriter ? |
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Sommes-nous attentif à cet étranger qui souvent chemine à nos
côtés? |
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Pensons-nous à l'inviter, lui le premier, à habiter de sa présence
le lieu de nos absences? |
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Cette année, au départ du document des Evêques
"Envoyés pour annoncer", avec le Père Michel Doutreluingne, nous
vous proposons de réfléchir sur le thème de l'écoute. Cela peut vous apparaître comme un chemin
de traverse et pourtant : |
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Cette année, au départ du thème de l'année
liturgique proposé par nos évêques "Envoyés pour annoncer", nous
allons plonger au cœur de la communication. |
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Envoyés par qui ? Annoncer
quoi et comment ? |
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Ce thème de la communication est très à la mode. |
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Savons-nous parler à Dieu ? |
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Savons-nous nous parler ? |
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Savons écouter Dieu ? |
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Savons-nous nous écouter ? |
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Ecouter et parler sont les bases de la
communication |
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et la communication est la base de la
relation, relation à Dieu et relation aux autres. |
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Þ Apprenons à nous
dire au Seigneur et nous pourrons alors entendre ce qu’Il a à nous dire. |
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Þ Apprenons
à nous dire aux autres, nous pourrons alors entendre ce qu’ils nous disent. |
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Nous
serons alors en relation avec Lui. |
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Nous
serons alors en relations avec eux, |
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et
nous pourrons ANNONCER SON MESSAGE D’AMOUR |
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Nous devons être en en état de conver (sat) ion
… Il est donc important de taire les
mots vides pour entendre les battements de nos vies qui se rencontrent. |
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L'écoute fait appel à notre liberté. Nous pouvons suivre et mettre en pratique
les plus belles techniques, nous imposer toute sorte d'exercice, Il nous faut
sans cesse choisir d'écouter. |
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Cependant nous pouvons créer un climat
favorable à l'écoute, à la disponibilité, et être ainsi des lieux de vie, de
rencontre, lieux de communauté, espaces d'Emmaüs, où à travers les signes
simples et quotidiens de notre humanité Dieu se révèle et fait de nous des
hommes nouveaux pressés de partager l'Amour qui les anime. |
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Parle-moi, |
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j'ai des choses à te dire |
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Refrain: |
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Parle-moi, j'ai des choses à te dire, |
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Viens
chez moi, j'habite dans ton cœur. |
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Rappelle-toi
qu'on ne voit bien qu'avec le cœur. |
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1. Dessine
ton amour |
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Sur
mes plus beaux "je t'aime", |
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Chante-moi
tes labours, |
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Puisque
c'est toi qui sèmes. |
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S'il
te plaît, apprivoise-moi ! |
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2. Dessine-moi
tes clefs |
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Pour
ouvrir mes voyages; |
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Chante-moi
tes projets |
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Là-haut
dans les nuages. |
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S'il
te plaît, apprivoise-moi ! |
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3. Dessine-moi
ta paix |
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Sur
fond de ma tendresse, |
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Chante
ton amitié |
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Sur
mes airs de promesse. |
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S'il
te plaît, apprivoise-moi ! |
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4. Dessine
ton espoir |
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Couleur
de ma présence, |
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Chante-moi
ton histoire |
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Au
rythme de mes chances. |
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S'il
te plaît, apprivoise-moi ! |
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Le Mot du soir |
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Ce mot du soir est une tradition salésienne qui
nous vient tout droit de Don Bosco. |
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C’est un petit moment de
tendresse, un peu comme un petit « rituel-dodo » qui nous rappelle le temps
où nos parents nous embrassaient le soir avant le coucher et nous faisaient
une petite croix sur le front pour nous bénir au nom du Seigneur. |
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C’est Adela qui, en ce
vendredi soir, nous offre cette petite tranche de bonheur. De sa voix douce
et chaude, elle nous invite à nous blottir dans les bras du Seigneur. |
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« En cherchant ce que
j’allais vous dire ce soir, je suis « tombée » sur une photo de Don Bosco
penché sur un enfant. J’ai ressenti une grande émotion. Don Bosco incarnait,
pour les jeunes, une écoute comme Dieu nous écoute. |
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Il n’est pas besoin de crier
pour parler à Dieu ! |
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Avec Don Bosco, les jeunes
découvraient ce qu’ils avaient de plus intime au fond de leur âme. |
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Quand on écoute avec le cœur,
à la façon de Dieu, on peut entendre les battements de l’âme. |
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Dieu n’a pas besoin qu’on
crie vers lui. Il entend ! |
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Cela me donne beaucoup de
joie et de paix de savoir que je n’ai pas besoin de faire des grands
discours. J’ai juste besoin de me blottir contre l’oreille de Dieu et le
laisser écouter. |
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C’est ce que je vous invite à
faire ce soir. |
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Bonne
nuit. |
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« Si nous savions
écouter Dieu, nous l’entendrions nous parler. Dieu parle en effet. Il a parlé
par son Evangile. Il parle aussi par la vie, ce nouvel évangile dont nous
écrivons une page chaque jour. Mais parce que notre foi est trop faible et
notre vie trop humaine, rarement nous recevons le message de Dieu … » M. QUOIST, Prières |
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Samedi matin |
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C’est le Père Michel
DOUTRELUINGNE, qui, tout au long de ce week-end, nous a emmenés sur les
chemins de la communication. Avec
délicatesse et profondeur, il nous a guidés, nous a proposés des pistes pour
nous aider à Lui parler, à L’écouter, pour nous aider à nous parler, pour
nous aider à nous écouter. C’est cet échange avec Lui qui va nous mener vers
les autres, en un incessant va et vient d’amour et qui va libérer notre
message. Nous pourrons alors annoncer qu’Il nous aime. |
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« Si nous sommes ensemble, ici, aujourd’hui, c’est pour traiter
un sujet important : |
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- Quelle est la place de Dieu
dans ma vie ? |
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Dieu se pose la grande
question : « Quand je reviendrai, trouverai-je la foi sur la terre ? » |
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- « Est-ce que toi, l’homme
que j’ai créé pour partager ma joie, est-ce que tu crois en moi ? » |
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Les évêques nous appellent à
réfléchir sur ce que nous sommes en tant que chrétiens dans un monde qui ne
l’est plus. Nous faisons l’expérience
de la difficulté de transmettre la foi dans le monde d’aujourd’hui. |
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La culture de notre époque
est une culture qui n’a plus besoin de Dieu. Dieu est absent. La question de
savoir s’il existe ou pas ne se pose
plus. C’est la grandeur de l’homme, aujourd’hui, de pouvoir grandir et s’épanouir
sans lui… Un philosophe a dit : |
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« il y a eu des événements
graves dans le monde. Tous les journaux se sont posés la question d’une
responsabilité humaine, mais personne ne s’est posé la question de la
responsabilité de Dieu. On a envoyé des secours, pas des prêtres ! Qui se
battrait pour Sa Parole aujourd’hui ? |
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La transmission de la foi
n’est plus une question de méthode, c’est un problème plus profond qui va
obliger celui qui en parle à le vivre authentiquement. Chacun en est le seul
responsable. Il ne s’agit plus de parler mais d’être. |
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Envoyés pour annoncer ! |
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C’est Dieu qui prend
l’initiative, comme Jésus a envoyé Pierre et les apôtres. Il envoie pour
annoncer la Bonne Nouvelle : Dieu est source de bonheur. Dieu ne peut pas être Dieu sans nous. Il a
besoin de nous, d’une Eglise. |
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« Avant même que tu sois dans
le sein de ta mère, je te connaissais ». |
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Il nous connaît, il nous aime
et il nous a envoyé son fils. Nous devons nous aimer les uns les autres. |
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C’est Lui qui nous dit, à
travers la chanson phare de ce week-end « parle-moi, j’ai des choses à te
dire », le désir qu’il a de communiquer avec nous. |
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Notre réflexion de ce
week-end s’articulera autour de trois grands axes : |
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1 |
Dieu dit : «
parle-moi » |
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Est-ce si évident que cela ? |
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2 |
« J’ai des choses à
te dire » |
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Dieu fait des révélations.
Comment l’écouter et comprendre ce qu’il me demande ? |
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3 |
Comment être
annonceur si je ne suis pas convaincu de ce que j’ai à annoncer ? |
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PARLER A DIEU |
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Je parle avec beaucoup de
gens. Cela ne m’engage à rien. Cependant, des conversations peuvent créer des
complicités. Le contenu de ce que je
dis à Dieu est le reflet de ce que je Lui donne. |
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Qu’est-ce que cela m’apporte
de prier Dieu ? |
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Quand je parle à Dieu, est-ce
que je crois qu’il m’écoute ? |
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La prière est le révélateur
de ma confiance en Lui, de mon besoin de Lui. |
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Des amoureux ont toujours
envie de se regarder ! Mais moi, ici, maintenant, ma semaine terminée,
puis-je dire que j’ai vraiment établi une relation avec Lui ? |
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Est-ce que je prends le temps
de me mettre en sa présence en sachant qu’il m’aime comme je suis ? |
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Quand je Lui parle, quelles
sont mes attentes ? J’ai peut-être le sentiment de parler dans le vide ? |
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Ai-je conscience que c’est
vraiment indispensable pour moi d’entrer en relation avec Lui ? |
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Dans l’écriture sainte, beaucoup ont parlé à
Dieu. |
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Par exemple : |
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Job, souffrant qui
dit à Dieu : « Je crie vers Toi, Dieu, et Tu ne me réponds pas ». |
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Psaume 116 « Ta
présence m’emplit de joie » |
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Psaume 139 « Je Te
rends grâce pour ta promesse… » |
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La prière de Salomon
Ch 3 « (…) Toi qui as témoigné une grande bienveillance à mon père David en
lui donnant un fils qui est assis sur un trône. » |
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|
etc. |
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On voit que c’est presque
naturel de parler à Dieu. Tous les grands priants sont d’accord sur un point
: |
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Dans un monde où le bruit
nous envahit, il faut d’abord s’ouvrir au silence. Jean-Paul Kaufman, ce journaliste gardé en otage, disait : «
Jamais je n’ai vécu de plus grande proximité avec Dieu que dans mon cachot. » |
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Lorsqu’on entre dans une
église, on passe d’abord par un porche. C’est une espèce d’espace pour
rencontrer Dieu. Je vous propose de
commencer votre réflexion de groupe par un temps de porche. » |
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Dans un monde
où le bruit nous envahit,
il faut d’abord s’ouvrir
au silence
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CARREFOURS |
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« Badgés » qui de GSM, de
haut-parleurs, d’ordinateurs, de gazettes, de téléphones, de micros, de
radios ou de télévisions, nous nous sommes retrouvés en groupes de parole, de
partage. |
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Deux questions au centre de
notre réflexion : |
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1 |
Parler à Dieu ! Quand
? Comment ? Où ? Pourquoi ? |
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2 |
Quel est l’obstacle
majeur qui nous empêche d’entrer en relation vraie avec Dieu ? |
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Le temps des carrefours est
un des moments privilégiés de tous nos week-end. C’est le temps où, par
petits groupes de 7 ou 8, on prend le temps d’échanger en profondeur. C’est
le meilleur moment pour apprendre à se connaître vraiment, sans se juger, en
s’aimant tout simplement. Des plus « taiseux » aux plus bavards, chacun se
donne sans préjugés, sans crainte du regard de l’autre. C’est là qu’on vit
vraiment son week-end. Ceux avec qui on a partagé vraiment, deviennent en un
si court laps de temps, de vrais frères et sœurs pour nous. C’est déjà là un
des miracles de la communication. |
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Dieu est présent au sein de
chaque groupe, mais aussi et surtout dans le cœur de chacun, pour le
réchauffer, le rassurer et lui permettre de se dire. |
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Pour dire ce qui s’est échangé dans les
différents groupes, les mots de notre mise en commun sont bien pauvres. Ils
sont justes là pour nous permettre de « survoler » les échanges. Mais ce qui
s’est vécu au sein même de chaque groupe n’a pas de mots. Chacun l’a dans son
cœur comme un cadeau précieux. |
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La communication n’a pas
toujours besoin de mots. Il faudrait parler en terme de chaleur, d’amour, de
complicité, pour tenter maladroitement de rendre notre vécu. |
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Il suffit peut-être de savoir que nous l’avons vécu et que
c’était beau ! |
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Samedi après-midi, salle Melon |
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ECOUTER
. |
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Un grand cercle de chaises
nous attend ! |
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Anne-Marie GOOSSENS,
coordinatrice du Centre de Liège, s’apprête à nous faire vivre ce qui se
révélera un des grands temps fort de ce week-end. |
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Chacun est invité à s’asseoir
à côté de quelqu’un qu’il ne connaît pas. Les regards se font interrogateurs.
Un peu de malaise s’installe, mais le sourire est là quand même. A partir de
cet instant, il nous faut entrer dans une attitude d’écoute, ne pas entendre
les bruits interférants. |
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Anne-Marie nous explique
qu’il y a une différence entre « entendre » et « écouter ». |
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ENTENDRE ne nécessite pas
d’arrêter son activité. Tout le monde peut entendre. |
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ECOUTER implique de s’arrêter et de se laisser
toucher par ce qui nous parvient. |
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« Ecouter l’autre, c’est le
rejoindre là où il est afin que sa parole tombe dans ma terre, et que mon
écoute puisse lui rendre de lui-même une image reconstruite. Pour écouter, je
dois quitter mes impressions, ce que je sens, ce que je sais, ce que je crois,
mes propres valeurs pour entrer dans son univers. Je dois quitter mon
histoire pour entrer dans son histoire. Je dois omettre de lui apporter des
solutions, quitter mes propres
valeurs pour entrer dans les siennes. |
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L’écoute est une relation.
Ecouter la souffrance de quelqu’un, c’est le reconnaître, lui permettre
d’exister. » |
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Anne-Marie se présente à nous
: |
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« Je m’appelle Anne-Marie. Je
suis mariée. J’ai 2 enfants et je suis grand-mère. |
|
Je suis salésienne
coopératrice et coordinatrice du Centre de Liège |
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Je travaille en tant que
bénévole dans un Centre d’Aide Sociale à Liège. |
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En ce début d’après-midi, je
suis un peu stressée. |
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Si je viens chaque année à
Farnières, c’est pour y rencontrer les autres. C’est vital pour moi. |
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Je ne veux absolument pas
qu’à la fin de cette heure et demie, |
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vous me disiez que vous
n’avez rien compris. Cela me peinerait. » … |
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Deux par deux, face à face, nous avons ½ heure
pour nous présenter l’un à l’autre et répondre à ces 3 questions |
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1 |
« Comment est-ce que
je me sens en ce début d’après-midi ? » |
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2 |
« Qu’est-ce qui m’a
motivé(e) à venir à Farnières ? » |
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3 |
« Qu’est-ce que je ne
veux absolument pas ? » |
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Libre à nous de prendre des
notes ou pas. |
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L’exercice s’est révélé
beaucoup plus périlleux qu’il n’y paraît et la difficulté de trouver des
volontaires lors de la mise en commun montre combien les échanges ont été
beaucoup plus loin qu’une simple présentation. |
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Quelques réactions à chaud : |
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X
« Il y avait beaucoup de monde, beaucoup de bruit,
mais je n’ai pas entendu le brouhaha. » |
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X
« Dans mon boulot, j’écoute. |
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X
« Le fait d’être écoutée est très déstabilisant. Je
vais revoir ma façon d’écouter. » |
|
X
« Pour moi, il y a eu écoute, mais pas seulement
avec les oreilles. » |
|
X
« Je suis prof. Mes élèves n’écoutent pas, alors je
crie. |
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X
J’ai réalisé que ce n’est pas facile d’écouter. » |
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X
« Il est très difficile de ne pas intervenir. » |
|
X
« Le regard m’a aidée à aller beaucoup plus loin
que je ne le pensais. » |
|
X
« J’ai pris des notes, cela ne m’a pas gêné. » |
|
X
« Si j’avais pris des notes, je n’aurais pas écouté
de la même façon. » |
|
X
etc. |
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Il existe de nombreux
obstacles à la communication : |
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U
Donner des ordres, commander « tu dois …« fais cela
… « tu feras ceci … |
|
U
Avertir, menacer « sinon, tu… « tu ferais mieux de
… |
|
U
Moraliser, prêcher « tu devrais … « c’est de ta
faute … « tu aurais dû … |
|
U
Conseiller, donner des solutions « à ta place, je …
« essaie donc de … « je te conseille de … |
|
U
Argumenter, persuader par la logique « voici
pourquoi tu as tort … « oui, mais … « les faits prouvent … |
|
U
Juger, critiquer, blâmer « tu es paresseux … « tu
ne raisonnes pas avec ton bon sens … |
|
U
Rassurer, consoler, plaindre « ne t’inquiète pas …
« ça ira mieux … « allons, courage … |
|
U
Enquêter, questionner « pourquoi ? … »qui ? … «
qu’as-tu ? … |
|
U
Prendre la vedette « moi aussi, je suis … « « moi
aussi, je me souviens … |
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|
Nous avons été très
impressionnés par ce que nous avons appris lors de cet exercice. Nous avons
surtout compris qu’écouter l’autre, va bien au-delà de ce qu’il nous dit. |
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L’écoute vraie, active, de l’autre nous met
vraiment en relation avec lui. Il prend alors une dimension qu’il n’avait pas
auparavant et notre regard sur lui ne sera jamais plus le même. |
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ECOUTER DIEU |
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Le Père Michel DOUTRELUINGNE
aborde ici le 2ème volet de la communication à Dieu : l’ECOUTE. |
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« Nous avons parlé à Dieu.
Nous avons échangé à ce propos. Nous avons découvert que la 1ère difficulté
pour parler à Dieu, c’est nous-mêmes. |
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Il est très difficile de
faire abstraction de soi pour écouter l’autre. C’est souvent un dialogue de
sourd. |
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|
Comment vais-je faire pour me
détacher de moi-même pour que Dieu puisse trouver une place pour me parler ? |
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Nous vivons dans un système
où le temps est précieux et quand il nous reste un petit créneau, nous le
consacrons à Dieu. |
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Le propre du croyant est
d’accueillir Dieu. |
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« J’ai des choses à te dire » |
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Michel Bougenat, un comique
français, dit avec humour :« Dieu est-il sourd ? » « Non, mais il a la voix
cassée à force de gueuler dans nos oreilles fermées. » |
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|
Dieu veut nous parler. C’est
un appel. Puisqu’il m’appelle, je suis entraîné à croire qu’il est là et
qu’il a quelque chose d’important à me dire. |
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|
Trouver Dieu est l’objectif
de ma prière. |
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« Le connaître comme père est
la clé de ma conversation avec Lui » Père Roger de Taizé. |
|
Dieu est infiniment meilleur
qu’on aurait pu le penser. Dès qu’il se dit père, nous lui devenons
indispensables. C’est Lui qui nous a aimé le 1er. |
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L’ambition de Dieu est une
ambition paternelle. Jésus correspond à ce désir du Père. Il y a entre eux
une communication qui ne cesse jamais. |
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Dieu est Amour et son Amour
est parfaitement ajusté à chacun de nous.
Il nous remplit jusqu’où nous voulons bien être rempli par Lui. Jamais
il ne s’impose. |
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Ma prière à Dieu doit répéter
sans cesse que je veux répondre à cet amour qu’il me propose. |
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S’il me fait fils, il veut que je réalise cette filiation. |
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Ma prière est l’acte le plus
indispensable qui soit. |
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Je suis aimé de Dieu et il me
demande d’en faire autant auprès des autres. |
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Si nous ne sommes pas là, il
va tourner autour de nous en attendant de trouver une brèche pour s’y
engouffrer. Le Père VARION dit : |
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« Quand j’essaie d’imaginer
Dieu, je le vois en prière devant moi. » |
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Le plus beau mot de l’amour
n’est pas « Je t’aime » mais « Je sais que tu m’aimes ». |
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A moi donc de l’écouter, ce
Dieu qui m’aime. A moi de comprendre ce qu’il est, ce qu’il me demande. |
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Entendre et écouter sont
différents. Mais il faut comprendre en plus. |
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Ecouter est souvent lié à un
sentiment essentiel de désir d’être entendu, d’être reconnu pour ce que nous
sommes. Pourtant, il faut du temps pour entendre Dieu, pour comprendre ce
qu’il veut de nous. |
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Samuel entend quelqu’un lui
parler mais ce n’est qu’à la 3ème fois qu’il répond : « Seigneur je
t’entends, parle-moi. » |
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La prière doit se répéter
pour que, petit à petit, je m’habitue à Dieu. |
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Ecouter demande de quitter
l’extérieur de soi-même, cela demande un apprentissage. Un silence intérieur,
ouvert, est nécessaire pour écouter Dieu avec l’oreille de son cœur. |
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Le silence est la source où
on refait ses forces. Dieu est d’abord silence. |
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« Le silence est le paysage
de la Bible. » |
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L’Evangile parle aussi de
silence. Jésus s’est tu pendant 30 ans et la Vierge a gardé tout dans son
cœur. |
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« Dieu agit sans cesse et son
action ne se produit pas au niveau de la parole » |
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Zundel nous dit : |
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« Le silence où Dieu se
révèle à notre intimité ne peut être qu’un secret d’amour. » |
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« Les êtres qui aiment
profondément sont des êtres de silence. » |
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Thérèse d’Avila : « Dieu est
l’ami du silence ». |
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Quelle est
l’importance que je donne au silence ? |
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Quelles sont les
qualités de mes silences ? |
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« Tout me parle de Lui
et je Lui parle de tout »
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Dieu me parle au travers de
l’écriture sainte. Que faire dans le silence ? Prendre le temps de lire,
écouter, relire un passage d’évangile. Prendre le temps d’écouter ce qu’Il me
dit aujourd’hui. Il faut essayer de trouver sa place dans un évangile et aller
jusqu’au fond. Ma prière naîtra alors de ce qui me touche dans ce texte. |
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« L’Evangile est un livre que
l’on prie. » |
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Chacune de mes journées est
une histoire où Dieu me parle à moi-même si je prends le temps de voir le
signe de sa présence dans les rencontres que je fais. |
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Gandhi a dit : |
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« On peut vivre sans manger,
pas sans prier. » |
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ADORATION |
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Sur une invitation de Franz,
un moment de calme nous est alors proposé, un moment où, petit à petit, nous
allons taire nos mots pour entrer dans une démarche de silence et profiter du
climat, de la chaleur que nous pouvons nous apporter les uns aux autres. |
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Le silence dès le pas de la
porte ! pour nous mettre en présence de Dieu. |
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Comme ces couples qui n’ont pas besoin de mots
lorsqu’ils sont ensemble, comme ces amants qui savent qu’ils s’aiment rien
qu’en se regardant, nous allons accueillir le Saint Sacrement apporté par le
Père Michel avec les enfants. |
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Ce St Sacrement passera de
mains en mains précédé par une flamme, signe de sa présence. Quelques
refrains presque murmurés créent à eux seuls un climat de tendresse, de douce
attente, de communion avec celui que nos mains, mais surtout nos cœurs
attendent.. |
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Une adoration, ça ne se
raconte pas, ça se vit. Mon bic à ce moment n’a pu faire son travail de
reporter. Il n’a pu qu’écrire les mots que mon âme vivait à l’unisson d’un
cœur à cœur avec celui qui, à ce moment précis, était bien MON Dieu. |
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« Vous êtes lumières du monde. » |
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Dans la pénombre de ce moment d’intimité avec toi, à l’écoute de
ce que TU as à me dire mais aussi à l’écoute de ce que j’ai à te dire,
Seigneur, j’entends les pas de ceux qui s’éloignent et qui laissent derrière
eux une petite flamme en signe de leur présence. Et plus la salle se vide et
plus elles brillent de tous ces cœurs qui te parlent. |
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Les enfants t’ont construit un écrin précieux de branches, de
fleurs, de ta nature, Seigneur, de cette création dont, nous aussi, nous
faisons partie. |
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Des
enfants bâtisseurs d’un lieu où tu habites ! |
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Quel beau symbole pour notre futur ! |
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Ils sont partis sur la pointe des pieds mais ils ont laissé le
meilleur d’eux-mêmes. |
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Que ta maison est belle, Seigneur ! Il n’y manque rien
puisqu’elle faite d’amour. |
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La flamme qui te précédait était chaude à mes mains, chaudes
encore quand tu es arrivé jusqu’à moi. |
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Seigneur, je te laisse, moi aussi, ma petite flamme mais
j’emporte avec moi un morceau de Toi brillant en moi. » |
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Ginette |
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Samedi soir… |
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SOIREE « PETIT BONHEUR » |
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Cette année, nous avons eu la grande chance de
compter 16 jeunes (de 3 mois à 17 ans) parmi nous. |
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Il y avait très longtemps que
cela n’était plus arrivé. Philippe,
le fils de Franz DEFAUT, a pris leur animation en charge. C’est eux qui nous ont offert le temps de
la détente : une soirée « Petit Bonheur ». |
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La valeur n’attend pas le
nombre des années. Ils nous l’ont encore prouvé ce samedi soir. |
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Entre les danses d’Aline et
de Maria-Magdalena entraînant les plus jeunes (et aussi les moins jeunes) à
leur suite, le pictionnary d’un Jérémy au coup de crayon impressionnant, les
mimes des garçons, une chaise musicale renversante (ce n’est pas Elise qui
nous contredira !), le tout orchestré avec humour par un Philippe très en
forme, ils ont eu à cœur de prendre le temps de nous dire LEUR Farnières. |
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Première expérience ou Xème
édition, tous sont unanimes sur un point : ils ont envie d’y revenir. |
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Avec leurs mots, ils ont
parlé, comme nous, de la joie de la rencontre. |
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Ils ont vécu leur propre week-end et les moments
où ils nous ont rejoints ne tomberont pas dans l’oubli. |
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Ils resteront des perles d’un
collier précieux où le temps de l’adoration gardera une place importante. |
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« Petit Bonheur », comme eux, deviendra grand |
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et nous espérons vraiment
qu’ils nous ferons à nouveau cadeau de leur présence l’année prochaine. |
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DIMANCHE MATIN |
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Dimanche matin est déjà là avec le temps de
l’annonce. Car si nous avons appris à écouter Dieu, |
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c’est pour entendre de Lui le
message qu’Il nous charge d’annoncer autour de nous. |
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Père Michel DOUTRELUINGNE |
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« Dieu nous envoie pour annoncer » |
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- Comment parler de Lui si je
ne le fréquente pas ? si je ne le connais pas ? Il nous faut une complicité, une intimité avec lui pour pouvoir
parler de lui. Il
nous faut être apôtres et disciples. |
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- Dans un monde qui n’a pas
vraiment besoin de Dieu, est-ce que moi j’en ai besoin ? |
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Ce besoin de Dieu est
d’autant plus fort quand je sais qu’il est mon père, qu’il m’aime et que je
peux tout lui dire. Quoique je lui dise, il continuera de m’aimer du même
amour. Le péché est de pas revenir
vers lui. |
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- Qu’est-ce qui fait que Don
Bosco est celui qu’il est pour nous ? |
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Son père est mort alors qu’il
avait 2 ans et demi. Sa maman lui dit alors : « tu n’as plus de papa ». Ce
besoin de père l’a poursuivi toute sa vie. Don Calosso est arrivé dans sa vie
et lui a donné un père (Dieu) dont il avait besoin. Chaque fois qu’il rencontrait
un orphelin, il avait ce choc humain de déjà vécu. Toute sa vie, il a donné à
ses enfants de connaître un père qui ne les abandonnerait jamais. |
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Dieu : - « Tu fais ce que tu
peux. Le petit pas que tu fais, c’est déjà merveilleux. » |
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- Comment exprimer cette formidable découverte que j’ai un père
qui m’aime et que cet amour ne cessera jamais ? |
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Des paroles ne suffiront pas.
C’est dans notre être, dans notre sincérité que le monde verra que ce que
nous annonçons est vrai. |
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Il nous faudra souvent Lui
demander d’augmenter la confiance en nous, d’augmenter Sa Lumière, pour oser
regarder avec lucidité la réalité de ce monde. |
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Il n’y a jamais eu d’homme et
de femme de Dieu qui ne soient des hommes et des femmes de prières. |
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Pour m’envoyer vers les
hommes, Dieu me parle. Il me donne des conditions de réussite de cet envoi.
C’est à moi de les découvrir. Soyons libres de tout ce qui
peut nous détourner de l’attachement à Dieu. |
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Peut-être accepterons-nous de
ne pas être entendu tout de suite et tout le temps. Ce ne sont pas mes
efforts qui sont payants, mais c’est la grâce. Cette grâce qui accompagne mes
efforts quand ils sont gratuits. |
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Nous avons nos frontières
humaines tout à fait naturelles. Mais, nous pouvons les dépasser avec Lui,
dans la gratuité. |
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Le monde occidental n’a plus
besoin de Dieu et pourtant une question reste non résolue : |
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- N’est-ce pas un leurre de
croire qu’on peut bâtir sa vie tout seul ? |
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Quelqu’un a dit : « C’est
dans la mesure où nous apprécions Dieu que nous pouvons être choqué de son
absence. » |
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Tous les excès de notre temps
montrent le vide que l’humanité rencontre quand elle a décidé de n’avoir pour
horizon que cette terre. |
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- Si j’ai besoin de Dieu,
est-ce que l’humanité avec moi n’a pas ce même besoin ? |
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Il faut investir dans notre
rôle de disciple. Il nous faut vivre une vie authentique pour répondre à ce
besoin qui est en nous et peut-être dans les autres, quand ils nous
solliciterons. |
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Don Vigano a dit : |
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« - J’ai fait le tour de la
terre, j’ai visité toutes les maisons salésiennes et j’affirme que le plus
grand danger qui nous guette est la superficialité spirituelle. » |
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Il faut prendre cette affirmation très au
sérieux. |
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Il faut habiller l’évangile
d’un matériau salésien. Il faut le rendre attirant. |
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C’est à travers le Seigneur
et Jean Bosco que nous sommes envoyés. |
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Si je prie régulièrement avec
la volonté de rencontrer Dieu, je prendrai conscience que je ne suis pas
n’importe quoi. |
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Je suis aimé de quelqu’un de plus grand que moi,
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avec une tendresse telle
qu’il est soucieux de ma vie. |
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Je vais découvrir un univers dont je ne
soupçonnais pas l’existence. Je vais prendre pied dans l’univers de Dieu et
découvrir l’enthousiasme qui est partage de la joie de Dieu. |
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Cet univers va me donner un regard nouveau grâce
auquel des montagnes me sembleront des taupinières. |
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J’aurai un regard nouveau sur
les gens car je ne serai plus tout seul à les regarder. |
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Dieu veut mon bonheur et
celui de tous ceux que je rencontre. |
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Un dernier temps de carrefours nous a réunis
autour de cette réflexion du Père Michel : |
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Le partage de
la joie de Dieu est notre mission salésienne : |
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Etre un sourire
pour les autres, |
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signe de
quelqu’un qui aime et qui se sait aimé. |
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Quelle est
cette joie qui m’anime ? |
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de la parole à la Parole… célébrons le partage |
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C’est tout naturellement que le temps de
l’eucharistie est arrivé. Comme si cela coulait de source, et quelle source !
! ! Petits et grands, nous nous
sommes réunis pour célébrer d’un même cœur celui que nous avons appris à
connaître, à reconnaître au travers de son amour omniprésent tout au long de
ce week-end. |
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Est arrivé le temps des pardons que nous avons
partagés :« Seigneur, que ta Parole enlève nos péchés. » |
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le temps du Credo qui nous a rassemblés en une
même parole de foi |
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le temps des intentions qui ont fleuri en papiers de mille
couleurs: |
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« Seigneur, que ta parole nous garde dans
l’amour. » |
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le temps du plus que jamais Notre Père |
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le temps du partage de son corps et de son
sang, cadeau de Dieu à ses enfants qu’il aime. |
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le
temps de la paix donnée et reçue: |
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« Ma paix, je l’ai donnée pour toi |
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Une paix que le monde ne connaît pas |
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Une paix que le monde ne peut pas comprendre |
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Paix sur toi, paix en toi, |
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Ma Paix, je l’ai donnée pour toi ! » |
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le temps du sourire avec le cœur où chacun est
reparti avec un message pour sa vie. |
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Cadeau du hasard ? Le hasard n’existe pas. DIEU
EXISTE ! ! ! |
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le temps de chanter, le temps de prier, le
temps d’aimer … |
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Ecoute avec le cœur, |
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offre aux autres un peu de chaleur, |
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si tu sais perdre du temps |
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pour écouter petits et grands |
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tu seras l’artiste du bonheur. |
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Ecoute avec le cœur, |
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sème la vie irradiée de douceur |
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Et si tu sais offrir ton temps, |
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tu deviendras pour nos enfants |
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l’artisan d’un monde meilleur. |
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Le dîner partagé, les valises bouclées, voici
déjà le dernier rassemblement, la dernière pause commune de ce week-end. |
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Le temps a passé trop vite depuis vendredi
soir. La parenthèse a semblé si courte. Pourtant, tant de choses ont été
vécues et partagées. |
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Est-il possible que le temps puisse à la fois sembler long et
court à la fois ? |
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Long du souvenir de la somme de tous les moments intenses que nous
avons vécus ! |
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Court de cette impression que nous venons à
peine d’arriver. |
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Nous voici aux portes de ce week-end, aux
portes de la vie, à cet instant précis où la fin et le commencement se
rejoignent. Car si nous vivons la fin du week-end, c’est bien d’un
commencement qu’il s’agit, de la ligne de départ de la plus belle des courses.
Il nous appartient maintenant d’aller vers nos frères. Nous avons des choses
à leur dire. |
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Franz, notre coordinateur provincial a eu pour
nous les mots de l’accueil. C’est à lui que reviennent les mots de l’envoi. |
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Que vienne le
temps de l'Annonce! |
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Chers amis, bon retour, bonne route. Allez vivre ce que vous avez
ressenti. Allez dire et partager ce
que vous avez vécu. Allez surtout
célébrer, faire mémoire en rencontrant et en partageant: portez dans votre cœurs tous les fruits de
notre travail partagé: |
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Le pain de nos communautés pour nourrir les
affamés de nos quotidiens |
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Le vin du monde pour qu'il abreuve nos manques
et comble nos désirs d'humanité. |
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Le pain et le vin de nos centres, qu'ils soient pour chacun un
lieu source, un lieu de célébration, un lieu témoin |
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Invitons à notre table, créons l'espace où l'autre puisse se dire,
s'éveiller à la vie |
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Oui allez et faîtes tout ce qu'il vous
dira… Nous dit Marie: si Dieu a son
mot à dire, nous pourrons faire ce qui serait impossible sans Lui. |
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Allons sur ces chemins du monde, Ouvrons notre
cœur à l'Esprit de Dieu et ayons du cœur pour ceux qui nous entourent. |
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Allons à la suite de ceux qui ont ouverts l'espace de notre
vocation: sachons les inviter à la table de nos préoccupations: aujourd'hui,
ils goûtent à la plénitude de la liberté et sont toujours à nos côtés. Allons en sachant que nous ne sommes pas
seuls, qu'il y a toujours, quelque soit l'heure de nos nuits, une porte
ouverte |
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Allons et portons en particulier le cheminement de Pierre et de
Francis, du groupe naissant de Ganshoren.
Partageons aussi nos prières aux intentions de la Famille salésienne.
: |
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Oui, partez et soyez à l'écoute de Dieu. |
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Partez
comme des femmes et des hommes libres, |
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car à l'écoute de Dieu, |
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rien ni personne ne peut nous lier, |
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rien ni personne ne peut nous enfermer. |
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A l'écoute de Dieu, |
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la loi est proche de l'homme. |
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Elle ne l'écrase pas, elle ne l'humilie pas. |
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Si toi, mon frère, |
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tu as des
choses à dire à ton frère, |
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au nom de Dieu, |
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alors écoute-le, entends-le surtout. |
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Laisse résonner en toi sa Parole comme un gong, |
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et toi, vibrant de cette passion-là, |
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de la passion de Dieu, pars et dis Dieu. |
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Dis Dieu qui est tombé. |
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Dis Dieu qui est blessé. |
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N'aie même pas peur de dire Dieu qui meurt, |
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car, tu le sais, toi qui es à l'écoute, |
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ton Dieu est naissance. |
|
( Robert Riber) |
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Et confions nos
routes à Marie |
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Tu es belle, ô Marie, |
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toi le reflet du cœur de Dieu. |
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Ton visage est celui d'une mère |
|
où se reflète la tendresse de Dieu. |
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Et ce visage blotti contre le tien |
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dit l'élan de confiance éperdu |
|
qui jette l'enfant contre sa mère. |
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Ce visage est celui de Jésus, ton enfant, |
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dont tu es le trône dans les cieux |
|
comme tu en as été le havre sur la terre. |
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Ces joues l'une contre l'autre |
|
vibrent mystérieusement |
|
du battement de deux cœurs à l'unisson. |
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Mais ce visage |
|
qui cherche place et refuge contre le tien, |
|
c'est celui de chacun d'entre nous. |
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Marie
de tous nos désirs et de toutes nos espérances |
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Je te salue Marie, |
|
mère de tous nos désirs d'être heureux. |
|
Tu es la terre qui dit oui à la vie. |
|
Tu es l'humanité qui consent à Dieu. |
|
Tu es le fruit des promesses du passé |
|
et l'avenir de notre présent. |
|
Tu es la foi qui accueille l'imprévisible, |
|
tu es la foi qui accueille l'invisible. |
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|
|
Je te salue Marie, |
|
mère de toutes nos recherches de ce Dieu imprévu. |
|
Du Temple où tu le perds, au Calvaire où il est pendu |
|
sa route te semble folle. |
|
Tu es chacun de nous qui cherche Jésus, |
|
sans bien comprendre sa vie et ses paroles. |
|
Tu es la mère des obscurités de la foi, |
|
toi qui observes tous les événements dans ton cœur, |
|
creuses et médites tous nos «pourquoi?» |
|
et qui fais confiance en l'avenir de Dieu, ton Seigneur. |
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|
|
Je te salue Marie, |
|
mère de toutes nos souffrances. |
|
Tu es la femme debout au pied de l'homme crucifié, |
|
tu es la mère de tous ceux qui pleurent |
|
l'innocence massacrée et le prisonnier torturé. |
|
Je te salue Marie, |
|
mère de Jésus et du disciple qui a cru. |
|
Tu es la mère des hommes et de l'Église, |
|
tu es au carrefour de l'histoire du salut |
|
que Dieu invente depuis Abraham et Moïse. |
|
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|
Je te salue Marie, |
|
mère de toutes nos pentecôtes. |
|
Tu es, avec les apôtres, l'Église qui prie |
|
et accueille les dons du Saint-Esprit. |
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|
Je te salue Marie, |
|
mère de toutes nos espérances. |
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Tu es l'étoile radieuse d'un peuple |
|
en marche vers Dieu. |
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Tu es l'annonce de l'humanité transfigurée, |
|
tu es la réussite de la création |
|
que Dieu a faite pour son éternité. |
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MICHEL HUBAUT |
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(prière tirée de Christ notre bonheur, apprendre à prier |
|
avec
saint François et sainte Claire d'Assise, |
|
Éditions Fayard, 1986.) |
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Farnières 2004
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plan du site
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