Au soir de Pâques…

Comme la route est longue quand tout espoir est mort
et Emmaüs est si loin lorsque tout semble fini.
Mais soudain chante une lumière qui fait pâlir les astres,
soudain tout recommence,
car Il est là VIVANT
Celui qu'on croyait mort.
Et nous le reconnaissons, étonnés, émerveillés,
dans cet étranger qui nous partage le pain
de son corps ressuscité.


Qu'explose la lumière,
résonnent tous les astres,
qu'exulte toute la terre,
et vibrent les espaces!

Car dans nos cœurs de pierre
chante le printemps.
Tu sors de la poussière,
Tu es le Vivant.


Nous marchions seuls, désemparés,
nous pleurions nos serments.
En route, Tu nous as croisés,
et nous avions le cœur brûlant
quand Tu nous as parlé.
Parfois, à force de chercher,
nos pas se sont perdus.
Tu passais comme un étranger
et nous ne T'avons reconnu
que dans le pain donné.